Des petits pas, l’Algérie est passée aux grandes enjambées pour mener à bon port sa politique d’internationalisation de ses universités aux fins de les rendre plus attrayantes, d’améliorer leurs performances et les faire gagner davantage de points dans les classements mondiaux des établissements d’enseignement supérieur.
Ainsi, après ceux déjà conclus avec la Chine, la Corée du Sud, l’Allemagne, la Mauritanie, la Tunisie et la Turquie…, une dizaine de nouveaux accords viennent d’être signés avec le Qatar. Il s’agit d’accords de jumelage et de coopération entre l’université de Doha pour la science et la technologie (UDST) et de grandes universités et écoles nationales.
Les deux parties y ayant convenu de faciliter la mobilité d’étudiants, d’élèves et d’enseignants dans les deux sens ainsi que du développement du partenariat dans la recherche scientifique, apprend une agence suisse dédiée à l’actualité politique et économique en Afrique.
Les domaines sur lesquels l’accent a, particulièrement, été mis concernent, entre autres, le développement de la sécurité alimentaire, de par son importance dans les agendas politiques de l’heure dans le monde.
L’intelligence artificielle, la cybersécurité et la science des données constituent, également, les points forts de ce partenariat algéro-qatari. En la matière, l’UDST attire l’élite de l’enseignement supérieur de la région MENA et d’ailleurs s’est engagée à partager son expertise avec ses homologues algériennes.
Une fois mis en œuvre, lesdits accords pourraient être élargis à d’autres filières académiques. Visant essentiellement à booster les échanges académiques, ils interviennent après la conclusion, il y a plus d’un an, de plusieurs accords dans divers secteurs, l’Algérie et le Qatar aspirent renforcer la coopération bilatérale.
Celui ayant trait au domaine scientifique concerne le deuxième programme exécutif en matière d’enseignement supérieur et de recherche scientifique et technologique conformément à l’accord de coopération liant les deux pays pour les années scolaires et universitaires 2022-2025.
En six mois, se réjouit le département de la coopération et de l’échange universitaire du ministère de l’Enseignement supérieur, pas moins de 75 conventions de jumelage ont été scellées entre des établissements universitaires algériens et des universités et grandes écoles étrangères.