Du nouveau pour l’enseignement à distance. L’Office national de l’enseignement et de la formation à distance (ONEFD) «connaîtra de nouvelles prérogatives stratégiques», a déclaré le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belaabed, qui a donné, hier depuis le CEM Abdelhamid Bouhadji, à El Harrach, le coup d’envoi de l’examen d’attestation de niveau pour les apprenants inscrits par correspondance à l’ONEFD, session mai 2024, a expliqué que les nouveautés prévues entreront en vigueur à partir de la prochaine rentrée scolaire, 2024-2025.
«Des mesures et des ajouts au profit de l’office seront décidés», s’est engagé le ministre de l’Education nationale. Abdelkrim Belaabed n’a pas fourni plus de détails sur ce changement pour le moment, mais il a promis des améliorations et des adaptations efficaces qui, a-t-il dit, «seront annoncées au moment opportun».
L’idée de l’élargissement des prérogatives de l’ONEFD répond à un besoin international avec une nécessité de mettre en place un enseignement en ligne et à distance de plus en plus efficace. L’expérience effectuée lors de la pandémie de la Covid-19 nous pousse «aujourd’hui, à mieux suivre cette nouvelle tendance de l’enseignement», a affirmé le ministre de l’Education nationale. Les activités et les prérogatives de cet office sont à l’étude et au stade de la réflexion, dit-il, ajoutant qu’il sera entièrement accompagné de manière à s’adapter à la tendance mondiale.
Rappelons que l’ONEFD est chargé de dispenser un enseignement à une frange de la population n’ayant pas suivi ou ayant interrompu sa scolarité normale en présentiel pour diverses raisons. Autrement dit, un enseignement identique à celui dispensé en classe, ouvert à tous, même les exclus du système scolaire présentiel. «Une deuxième chance», puisque un bon nombre de jeunes sont arrivés à décrocher leur bac et poursuivre leurs études supérieures.
Compte tenu de ces missions, l’Office a connu au cours de ces dernières années une forte affluence. De plus en plus d’inscrits. Pour cette session, mai 2024, l’examen concerne d’ailleurs 520 000 candidats dont 318 000 sont inscrits au cycle secondaire. L’examen s’est déroulé à travers le pays dans 1842 centres administratifs. 96 centres sont mobilisés pour la collecte, en plus de 17 centres de correction.
Avec un encadrement de quelque 1800 surveillants, le ministre affirme que l’examen «a été lancé dans de bonnes conditions», soulignant que «l’enseignement à distance est devenu efficace dans la société».
L’évolution rapide du nombre d’apprenants ou d’inscrits et l’augmentation croissante en matière d’apprentissage ont nécessité une réflexion sur le développement des centres régionaux en centres de wilaya. A noter que l’ONEFD a mis en œuvre sa propre plateforme d’enseignement à distance au profit de tous ses apprenants et a lancé le mode d’enseignement par tutorat en ligne pour les élèves des classes d’examen.