En marge de sa visite, hier, à Tiaret, le PDG de Sonelgaz, alors qu’il pénétrait une habitation précaire, a «instruit ses administrés à suspendre provisoirement l’alimentation en gaz jusqu’à ce que l’habitation en question soit mieux aérée».
Mourad Laadjel ne savait certainement pas que «le choix de cette habitation était plutôt une approche impulsée par le chef de l’exécutif de privilégier dans ce genre de manifestation officielle de modestes demeures, histoire d’infléchir la donne en matière protocolaire qui consacrait depuis la nuit des temps la flatterie, voire la tromperie au détriment des dures réalités que vit le commun des Algériens», dira un cadre en aparté.
Au-delà de l’acte resté incompréhensible, le premier responsable de Sonelgaz, qui a effectué, dimanche, des visites dans les wilayas de Tissemsilt et Tiaret, a été «satisfait de voir son entreprise se mettre au diapason des attentes citoyennes et des actions en faveur du développement, comme en témoignent ces milliers de raccordements jusqu’aux exploitations agricoles éloignées ainsi que les zones industrielles».
L’hôte de Tiaret, après s’être rendu dans certains douars des communes de Oued Lilli et Mellakou, s'est rendu dans la zone industrielle Zaaroura 2, raccordée en énergie électrique et au gaz, tout autant que la zone industrielle de Aïn Bouchekif. L’occasion a été pour le jeune directeur, Belarbi Mohamed, de brosser un bilan, notamment le programme triennal 2023/2025 devant permettre de raccorder les zones d’ombre et rurales en électricité et gaz, en application du contrat entre Sonelgaz et la direction de l’énergie.
Bémol dans ce beau tableau, cette plongée dans le noir au centre-ville de Tiaret due à la défectuosité de l’éclairage public. On y reviendra.