C’est dans un temps record qu’a été pris en charge le problème de l’effondrement d’un tronçon de la RN43 dans la localité de Boulekhmas, à l’ouest de la commune de Ziama Mansouriah dans la wilaya de Jijel, grâce à une célérité remarquable dans la prise des décisions et le suivi permanent des travaux par les autorités de la wilaya.
Selon les services de la wilaya, la réalisation d’un contournement de 2 km pour les véhicules légers par plusieurs entreprises pour relier la ville de Ziama Mansouriah à la RN43 avance à un rythme accéléré, avant la pose des différentes couches puis le bitumage de la chaussée.
Cette opération est d’une grande urgence pour ouvrir une voie temporaire pour les usagers de la route. Elle est bien nécessaire pour donner le temps aux entreprises qui interviennent sur le tronçon de Boulekhmas avant de mener les travaux de déblaiement des lieux puis le renforcement du talus et le bitumage de la chaussée.
Un chantier qui devra prendre plus de temps en raison de la complexité de la situation. Par ailleurs, l’on saura que les engins de la Société algérienne des ponts et travaux d’art (SAPTA) ont déjà commencé les travaux de réhabilitation du pont Kissir, un passage névralgique sur la RN43 dans la commune d’El Aouana, dont une partie s’est effondrée après les pluies importantes enregistrées les 28 et 29 février dernier.
Il faut dire que cet incident survenu sur le tronçon de Boulekhmas dans l’après-midi de samedi 20 avril continue d’alimenter les débats aussi bien à Jijel que dans la wilaya de Béjaïa, surtout que la RN43 demeure la principale voie qui relie les deux régions, ce qui a sérieusement impacté les déplacements des citoyens dans les deux sens. Il va sans dire que les efforts déployés sur le terrain ont été bien loués par les habitants qui espèrent que les travaux ne vont pas tarder à quelques semaines de l’ouverture de la saison estivale.
Dans l’après-midi d’hier, le ministre des Travaux publics, Lakhdar Rekhroukh, était sur les lieux pour s’enquérir de la situation. Nous y reviendrons