Un tutorat pour les élèves lycéens, un nouveau concept applicable à partir de septembre 2024. Il s’agit d’un accompagnement et d’un suivi des élèves lycéens à partir de la première année secondaire jusqu’à sa troisième année secondaire et même durant la première année tronc-commun universitaire, a annoncé le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Un concept appelée «bac-3» et «bac+1», a expliqué Kamal Baddari, lors de la conférence de presse animée samedi pour annoncer les nouveautés dans les différentes universités pour les bacheliers de la session 2023.
L’idée est surtout de travailler en collaboration avec le ministère de l’Education nationale pour inculquer aux élèves, futur étudiants, la culture universitaire mais surtout de bien les accompagner dans leurs réflexion et orientation, affirme le ministre qui insiste beaucoup sur le fait que l’objectif principal de tous ces efforts vise la bonne orientation des élèves selon les vœux et surtout les compétences de chacun. Comment ce projet se concrétisera-t-il sur le terrain ? Il sera question de séminaires, de visites de terrain ou encore de discussions.
Le projet prendra forme au fur et à mesure, mais l’important, selon le ministère de l’Enseignement supérieur, est que les futurs étudiants aient une idée précoce et claire de leurs vœux et projets universitaires pour leur faciliter l’intégration dans ce nouvel espace.
Les méthodes d’approche sont à l’étude pour trouver la meilleure formule d’accompagnement des lycéens, explique à El Watan Djamel Boukazzata, directeur des enseignements du premier et second cycles au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Un courrier a été déjà envoyé aux différents établissements universitaires pour se mettre au travail. Une cellule lycée-universitaire sera mise en place. Elle est appelée à prendre en charge cet accompagnement.
Ce tutorat s’articule essentiellement, selon M. Boukazzata, autour de trois volets, à savoir l’accompagnement et l’intégration, le suivi pédagogique et le projet professionnel et personnel des futurs étudiants. Avant d’arriver à ce stade, le lycéen doit être sensibilisé sur les choix universitaires et l’importance d’un projet professionnel, ajoute le même responsable. Un projet qui s’impose lorsqu’on sait que le taux d’échecs à la première année universitaire est important. Et ce en raison d’une mauvaise orientation.