La capitale a célébré, à l’instar des autres wilayas du pays, la Journée internationale «Earth Hour» visant à sensibiliser le grand public quant à la préservation de l’environnement et à l’économie d’énergies en éteignant les lumières pendant une heure.
Cet événement, organisé sous la parrainage du ministère de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, est célébré par l’association Sidra, ambassadrice de l’événement, en partenariat avec l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation des énergies (Aprue) et la société Schlumberger. Des célébrations «symboliques» sont prévues dans les 58 wilayas du pays sous la coordination des walis, notamment par l’extinction des lumières des monuments phares dans chaque wilaya de 20h30 à 21h30 et la mise en place d’actions de sensibilisation avec la participation de la société civile.
La célébration principale s’est tenue le même jour à Alger à la salle Ibn Zeydoun, Riadh El Feth, à partir de 16h, avec au programme des panels de discussions autour de la sobriété énergétique et des énergies renouvelables qui mettent en lumière des acteurs de la société civile et des start-ups qui œuvrent dans le domaine de l’économie verte et du recyclage. L’événement a été, par ailleurs, marqué par la tenue d’un gala artistique qui a donné naissance à une nouvelle initiative intitulée ‘‘art-planet’’ qui vise à mettre l’art et les artistes au service de la préservation de la planète.
Des stands d’exposition et de sensibilisation ont également été installés au pied du monument, symbole de l’Algérie, afin de sensibiliser le grand public et notamment les 500 personnes qui ont assisté à l’événement. «Earth Hour est la plus grande mobilisation citoyenne pour la nature. C’est un événement planétaire qui vise à sensibiliser, dans un cadre festif, le grand public, les acteurs économiques et les décideurs politiques à la cause de la préservation de l’environnement, à l’économie d’énergie et à promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables en éteignant symboliquement les lumières pendant une heure», explique un membre d’une association qui travaille dans le domaine de la préservation de l’environnement.
En clôture de cette panoplie d’activités, il a été procédé à partir de 20h30 à l’extinction symbolique des lumières pour laisser place aux bougies dans une ambiance de célébration. Cependant, on relève le peu d’intérêt qu’accordent la plupart des habitants de la capitale pour cet événement. Par manque d’information ou volontairement, la plupart des foyers de la capitale, ou du moins ceux du centre-ville, n’ont pas éteint les lumières.
«Il n’y a pas eu de travail de vulgarisation au préalable. C’est pour cette raison que nous n’avons pas pris connaissance de l’événement. Les organisateurs devaient prendre en compte ce facteur déterminant, afin de faire réussir l’opération, ce qui n’a pas été le cas. Nous espérons que dans les prochaines éditions, ce genre de détails très importants seront prises en compte, pour une plus grande participation», confie un habitant de la commune d’Alger Centre.