L’Ecole nationale supérieure des sciences politiques a été baptisée du nom du Chahid Zeddour Mohamed Brahim Kacem, à l’occasion de la Journée nationale du chahid.
La cérémonie s’est déroulée en présence des ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Kamel Baddari, et des Moudjahidine et des Ayants droits, Laïd Rebiga, du conseiller auprès du président de la République, chargé des affaires politiques et des relations avec la jeunesse, la société civile et les partis politiques, Mohamed Chafik Mesbah, de l’ancien ministre et diplomate, Ahmed Taleb Ibrahimi, du moudjahid et ancien diplomate, Salah Benkobbi, ainsi que de cadres, d’enseignants et d’étudiants de l’école.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Rebiga a précisé que la Journée nationale du chahid était «une occasion pour se recueillir à la mémoire des vaillants chouhada qui se sont sacrifiés pour la patrie, mais aussi pour réitérer l’engagement à poursuivre la marche en leur emboitant le pas comme l’a affirmé le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans le message qu’il a adressé samedi à cette occasion».
S’adressant aux étudiants, le ministre des Moudjahidine a affirmé que les valeurs héritées du chahid Zeddour Mohamed Brahim Kacem et de ses compagnons chouhada «vous incitent, vous jeunesse de cette nation qui en êtes le socle et la soupape de sécurité dans l’Algérie nouvelle, sous la conduite du président de la République, à suivre la voie des chouhada et à préserver leur legs pour poursuivre la marche et conforter les sauts qualitatifs opérés dans les différents domaines».
«Vous, étudiants de cet édifice scientifique spécialisé, saisissez mieux que quiconque l’ampleur des défis géopolitiques et des enjeux stratégiques pour notre pays sur les plans régional, continental et international», a-t-il poursuivi.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a affirmé, pour sa part, que l’université «peut être un trait d’union entre le passé, le présent et l’avenir de la nation, par la transmission des connaissances et de l’histoire d’une génération à l’autre», rappelant que le président de la République conférait à l’université «une place prestigieuse en tant que locomotive et institution sociale sur laquelle on peut compter pour relever tous les défis».