Un appel a été récemment lancé par la Conservation des forêts de Béchar pour l’insertion du site du barrage de Djorf Ettorba (70 km aux confins de la frontière algéro-marocaine) dans le groupe des pays signataires de la convention de Ramsar (Iran) en 1971 portant sur les zones humides et leur développement.
La retenue d’eau classée 3e à l’échelle nationale d’une capacité de 350 millions de m3 dispose d’une superficie de 21 500 km2, précise la Conservation des forêts. Mais l’objectif primordial de cet appel demeure sa valorisation en termes de protection de sa diversité végétale et animale, précise notre source.
A cet effet, un dossier administratif et technique a été fourni pour intégrer les pays signataires de la convention de Ramsar. Le barrage de Djorf Ettorba est alimenté par les crues d’Oued Guir.
Il est constitué de 4000 ha de différentes espèces végétales et animales recensées dans cette zone humide, en particulier le tamarix. L’on peut recenser également 43 espèces d’oiseaux et d’animaux dont le chacal doré, le fennec, le varan du désert, le renard, la gerboise du désert et d’autres mammifères marins à l’instar de la loutre, la tortue aquatique et enfin des poissons d’eau douce dont le barbeau, la carpe argentée et la carpe à grande bouche et le tilapia du Nil.
«Tous ces éléments de diversité végétale et animale, nous dit-on, justifient et militent en faveur de notre démarche et notre appel lancé pour classement de cette grande retenue d’eau dans la liste des pays signataires de la convention de Ramsar», soutient la Conservation des forêts.