-Le bilan des RCB ?
Si on devait faire un bilan ? Positif, plus que positif, le but était de revenir, c’était le plus important, tout ce qu’il y a eu autour, c’est du bonus. Les 33 films ont été bien accueillis, les projections se sont bien déroulées, à l’heure, les séances de 20h et de 17h ont toutes affiché complet, c’était incroyable ! On a expérimenté les projections parallèles en plein air cette année sur la place du 1er Novembre au-dessus de la Cinémathèque, et bien c’était full aussi. Cette édition, qui n’était pas gagnée d’avance, a su tenir le pari et l’a remporté haut la main.
-Combien de films ont été envoyés et pourquoi, en dehors de bons et très bons films, y a-t-il eu de si mauvais films ?
Nous avons reçu 387 films que nous avons visionnés en intégralité, il est très difficile de n’en choisir que 33 pour notre programmation. En tant que direction artistique, nous ne pouvons pas dire qu’il y a de bons ou de mauvais films, nous estimons que l’appréciation d’un film, comme pour toute œuvre artistique, est subjective. Néanmoins, nous avons des critères objectifs d’évaluation qui nous permettent de faire le meilleur choix possible. Nous pensons également qu’il est nécessaire de sélectionner des films qui proposent une légèreté dans le traitement des sujets, et des films qui traitent leurs sujets dans la complexité.
-L’année prochaine, les RCB reviendront ou tout dépend du montage financier à faire ?
Nous réfléchissons déjà à la prochaine édition. Elles auront lieu car la pérennisation de ce type d’évènements est importante dans ce sens où c’est l’effort de tous les acteurs de la corporation du cinéma qui permet à ce domaine de se maintenir et se développer. Pour cela, nous comptons sur nos partenaires, ceux qui nous ont déjà fait confiance, puis nous irons en chercher d’autres pour les embarquer dans cette belle aventure.
Propos recueillis par Chawki Amari