M. Merad, le ministre de l’Intérieur, a rappelé que son département ministériel œuvre à «jeter les bases de la bonne gouvernance pour un développement local équitable et durable, assuré par une administration locale transparente et efficace (...)».
Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a salué, jeudi à Alger, «les résultats positifs» du programme d’appui au développement local (CapDeL).
Dans une allocution à l’occasion de la clôture du CapDeL, lue en son nom par le secrétaire général du ministère, Merzoug Larbi, le ministre a précisé que cette initiative avait permis de «renforcer les capacités des acteurs dans le domaine du développement et de saisir les véritables enjeux face au développement de leurs communes».
M. Merad a affirmé l’importance de «généraliser les expériences réussies à travers l’enrichissement du système juridique», soulignant, à ce propos, «l’adoption d’une approche participative à travers la création d’un organe permanent de consultation au niveau des Assemblées populaires communales (APC)».
Pour le ministre, il sera proposé d’inclure «l’obligation d’élaborer des plans locaux en matière de prévention des risques majeurs dans le cadre du nouveau code de wilaya», ajoutant que «le chantier d’élaboration de la loi organique relative aux associations sera une occasion pour bénéficier des expériences du programme CapDeL avec les associations locales, notamment en matière de renforcement des capacités et du financement des projets».
Dans ce cadre, indique l’APS qui a rapporté l’information, M. Merad a rappelé que son département ministériel œuvre à «jeter les bases de la bonne gouvernance pour un développement local équitable et durable, assuré par une administration locale transparente et efficace, et ce, dans le cadre de la mise en œuvre des orientations du président Tebboune».
A ce titre, il a souligné que le président de la République «n’a eu de cesse d’exprimer, à chaque occasion, notamment lors de sa dernière visite dans les wilayas de Djelfa et Tindouf, l’intérêt majeur accordé au développement local et le rôle pionnier que doit jouer la société civile, en particulier les jeunes, dans l’accompagnement des efforts de développement consentis par l’Etat et les Collectivités locales».
De son côté, le représentant du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Hocine Mezoued, a salué, dans son allocution, le succès du programme CapDeL qui s’inscrit, a-t-il dit, dans le cadre «des efforts consentis par l’Etat dans l’objectif de consolider la démocratie participative».
A son tour, la représentante de l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Algérie, Emmanuelle Guiheneuf, s’est félicitée des résultats obtenus par le programme CapDeL, lancé en 2017, en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), soulignant que cette expérience «a permis d’ouvrir des espaces de dialogue entre les élus, les citoyens et les représentants des associations, renforçant ainsi le concept de la démocratie participative locale».
Affirmant que l’UE, en sa qualité de partenaire dans le financement du programme CapDeL, soutient tous les efforts de l’Etat algérien visant à renforcer le développement, la même responsable a indiqué qu’il sera procédé «à l’avenir, au lancement de projets similaires».
Dans le même contexte, la représentante résidente du programme PNUD en Algérie, Blerta Aliko, a salué les résultats du programme CapDeL, qui a profité à plusieurs acteurs dans les communes pilotes.
Il a été également procédé à la signature du procès-verbal (PV) de la remise du système de formation et de documentation produit par le programme CapDeL auprès de l’Ecole nationale de l’administration (ENA), afin qu’elle puisse adapter ses programmes de formation aux nouvelles exigences du secteur de l’Intérieur pour les Collectivités locales.