Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a annoncé, lundi, l’installation de la Commission sectorielle chargée de l’exécution du plan national de préservation et de développement du cheptel (têtes ovines, bovines, caprines, camelines et chevalines), dans le but de préserver le bétail et les races, et les améliorer tout en renforçant le développement durable dans les régions pastorales.
La Commission est composée de représentants de l’UNPA, de la Chambre d’agriculture, de cadres centraux et de directeurs d’instituts scientifiques et de recherche sous tutelle, ainsi que de directeurs d’entreprises publiques économique et d’offices concernés. Cette commission œuvrera à préserver le cheptel, les races, et à les améliorer en genre et en nombre, ainsi qu’à renforcer le développement durable dans les zones pastorales.
Le ministère assure que le travail de cette commission sera réparti sur 4 axes majeurs qui consisteront, en premier lieu, à actualiser le recensement pour définir la taille du troupeau et sa qualité, à travers la mise au point de données dans le but de développer et d’accroître ce dernier. Le deuxième axe concernera l’alimentation, et devra garantir un approvisionnement constant en orge à longueur d’année pour l’ensemble du cheptel, mais servira aussi à la facilitation de l’approvisionnement en fourrage composé et enrichi, ainsi qu’à la révision et l’actualisation du système des trois tiers.
La prise en charge de l’élevage représente donc le troisième axe, celui-ci opte pour la sélection génétique des caractéristiques distinctes afin de faciliter la reproduction et améliorer son efficacité, tandis que le dernier axe se focalise sur le système de santé animale en vue de renforcer le contrôle vétérinaire et criminaliser l’abattage des femelles.
A ce propos, le ministère a mis en avant «le rôle pivot de l’ensemble des instituts de recherche sous tutelle, à travers leurs contributions scientifiques et techniques dans la mise en œuvre de ce plan national de protection et développement du cheptel», soulignant que la commission s’élargira pour inclure des représentants des ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de la Formation et de l’Enseignement professionnels et de l’Industrie. Le secrétaire général de l’UNPA s’est félicité de l’installation de cette commission et de toutes les mesures adoptées qui contribueront à la protection de la richesse animale, conclut le communiqué.