Deuxième édition du DzFest : La culture algérienne contemporaine célébrée au Royaume-Uni

22/09/2024 mis à jour: 02:31
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Le festival algérien des arts et de la culture DzFest revient cette année avec un riche programme célébrant la culture algérienne contemporaine. Après une première édition organisée en 2022, le festival revient cette année pour présenter, au cœur du Royaume-Uni, de nouvelles facettes de la culturelle algérienne. 

Du 14 au 29 septembre courant, les organisateurs de cet événement tenteront de faire connaître davantage le patrimoine national à travers une «célébration immersive de la culture algérienne contemporaine». Pour cette année, lit-on dans un communiqué de DzFest, le thème choisi est «Une perspective rétro», explorant la création, la proéminence et l’éclipse d’une culture si largement consommée et pourtant inconnue de beaucoup. 

«Dans cette deuxième édition, nous nous concentrerons sur le thème de la culture algérienne contemporaine, une culture si largement consommée et pourtant inconnue de beaucoup. Méconnue. L’un de nos objectifs est de combler ce fossé et d’apporter une plus grande représentation au Royaume-Uni», explique les organisateurs. Selon le communiqué, cette «édition marque une nouvelle étape dans l’effort collectif en cours pour redonner à la culture algérienne sa place d’antan». 

En partenariat avec des entreprises et des organisations culturelles locales et nationales, dont culturama.co.uk, afrocuturama, le DzFest célébrera, particulièrement, la musique raï inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel des Nations unies en 2022. «Nous souhaitons célébrer la musique raï, célébrer la culture algérienne, et proposer des films, des débats, des conférences, de la danse, des chants, des performances et divers événements autour de ce thème. La musique algérienne contemporaine a une histoire à raconter. Portée par des générations, elle jette un pont entre les races, les croyances, les sociétés et les âges», note le même communiqué. 


Au menu de ce festival, il y a d’abord la pièce originale écrite par Chafik Zerrouki, sous le titre de Le Mirage, qui «suit le voyage poignant de Nour depuis sa patrie jusqu’à des rivages pleins d’espoir, en quête d’un avenir meilleur». Au milieu de mers dangereuses et de dures réalités, Nour, selon cette pièce, navigue entre espoir et désillusion. Cette quête met en lumière les défis des migrants qui poursuivent leurs rêves. 


Au programme, il y a aussi beaucoup de musique, avec TiziFun, musique du Bled, des ateliers de danse algérienne, de la chanson andalouse. Pour une première au Royaume-Uni, le groupe de Rock & Rai, fondé dans les années 1980, Raïna Raï, sera également présent à Londres, où il se produira le 28 septembre. Toujours pour faire connaître la musque raï, un documentaire très acclamé et inédit de la réalisatrice suédoise Brita Landoff, sous le titre «Un peu pour mon cœur et un peu pour mon Dieu», sera également projeté. 

Ce travail explore les facettes rarement vues de la musique raï, à savoir l’art féminin de maddahat et les scènes cachées dans le contexte du début de la décennie noire.  Le public aura aussi à découvrir la littérature algérienne en discutant avec l’auteur primé Hamza Koudri sur son dernier livre Sand Roses, qui raconte l’histoire des danseuses Naïli dans la ville de Bou Saâda en 1930.

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