Selon un communiqué publié sur le site internet du ministère français de la Culture, l’intention des autorités du gouvernement est de «faciliter l’accès de toutes et tous aux archives de la guerre d’Algérie».
Le ministère indique à ce sujet qu’une modification du code du patrimoine permet que «les archives relevant du secret de la défense nationale sont automatiquement déclassifiées lorsqu’elles deviennent librement communicables, par des décisions d’ouverture anticipée de fonds entiers non librement communicables, mais aussi par la mise en ligne de guides destinés à faciliter les recherches dans les archives».
Après un premier guide sur les disparus de la Guerre d’Algérie et un deuxième sur les harkis, un nouvel instrument de recherche vient d’être publié le 7 avril : il concerne les rapatriés d’Algérie.
Ce travail de recension est piloté par le Service interministériel des archives de France, fruit d’une collaboration entre le ministère de la Culture, le ministère des Armées et le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Il s’agit d’offrir des clefs «aux chercheurs, aux journalistes et à tous les citoyens intéressés d’accéder à des pans entiers de l’histoire partagée entre la France et l’Algérie».