Au moment où le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique connaît d’importantes réformes à tous les niveaux, quelques problèmes semblent, malheureusement, ne pas connaître leur épilogue et demeurent toujours en stand-by, sans doute non connus en haut-lieu.
Pour exemple, les anciens étudiants, relevant du système classique, ayant terminé leur cursus avec succès mais sans pour autant soutenir leur mémoire – pour diverses raisons – restent privés de leur droit au diplôme.
En effet, lorsqu’ils ont voulu soutenir, le système de l’enseignement avait basculé vers le LMD et les universités n’ont pas daigné accepter leur demande de réintégration dont la cause serait une faille juridique. Même le conseil scientifique des facultés n’arrive pas à trancher et répondre aux demandes des étudiants concernés.
Cette faculté, et tant d’autres, semble ne pas trouver l’astuce – légale – pour les réintégrer, et si elle leur délivre une licence classique ou LMD au cas où les soutenances sont programmées.
S’estimant pénalisés, d’anciens étudiants concernés ont décidé d’interpeller le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, pour qu’une solution à leur problème, qui dure depuis près de 20 ans, soit trouvée.