Les habitants de la cité 160 logements CNEP ceux des quartiers des logements sociaux et des constructions individuelles environnants, situés à Oued El Hdjar, dans la commune de Didouche Mourad à 18 km de Constantine, vivent une situation des plus chaotiques, suite au décapage de la chaussée passant à proximité de leurs immeubles.
Cela fait plusieurs jours que les travaux menés au ralenti causent de sérieux désagréments aux riverains. La première source du problème est la manière avec laquelle la couche de bitume est décapée, à l’aide d’une pelle mécanique, au lieu d’un engin conçu spécialement pour ce genre d’opération, et qui a fini par transformer la chaussée en une piste impraticable, car complètement dégradée.
«Depuis une semaine, on ne peut plus accéder aux parkings de nos immeubles, car l’état de cette piste représente un sérieux risque pour nos véhicules ; il faut vraiment venir voir de quelle manière sont menés ces travaux ; on ne comprend pas pour quelles raisons l’entreprise chargée des travaux a choisi ce procédé pour décaper l’ancien bitume ; c’est devenu infernal», déplorent des riverains. Vendredi dernier, des voisins n’ont pas pu accéder à leurs immeubles par crainte pour leurs voitures, car la route était pleine de résidus de l’opération de décapage du côté supérieur et il était impossible de la traverser.
«Dès le début, les travaux ont été entamés dans l’anarchie totale, car les engins ont commencé par décaper les trottoirs le long de l’artère passant près de l’école primaire Boudissa Rabah, puis les lieux ont été laissés dans un état catastrophique, avant que des pluies ne viennent compléter la besogne transformant la rue en bourbier, alors que les piétons, notamment les écoliers, n’avaient plus par où passer; nous avons vécu un véritable calvaire avec la poussière», ajoutent nos interlocuteurs.
Ces derniers lancent un appel aux autorités concernées pour assurer un suivi rigoureux des travaux pour les réaliser dans les normes et les achever dans les meilleurs délais afin de mettre fin aux souffrances des habitants.