Plusieurs nouvelles cités, toutes formules confondues, accusent un manque flagrant en commodités. Un constat largement partagé par les nouveaux acquéreurs de logements dans la banlieue d’Alger.
D’aucuns s’interrogent sur la livraison de pôles d’habitat sans structures sportives. Force est de relever que le manque en ce genre d’espaces destinés à l’activité sportive est immense. Faute d’espaces adaptés et la conception obsolète du cadre urbain, que ce soit dans des quartiers du centre de la capitale ou à la banlieue, de jeunes sportifs sont obligés de se déplacer vers les sites des Sablettes, du 5 Juillet ou ailleurs.
Les quelques espaces de loisirs réalisés dans les cités et destinés aux jeunes enfants sont loin de répondre à la grande demande. Mais le principal problème soulevé dans différentes communes d’Alger n’est autre que la dégradation des stades existants. En fait, ces dernières années, les autorités de la wilaya d’Alger ont aménagé des dizaines de stades en tartan nommés «matico» à travers les quartiers populaires.
Des espaces perdus ou abandonnés ont été récupérés et transformés en des stades de proximité qui font le bonheur des résidents. Mais faute d’entretien, la pelouse s’est beaucoup dégradée et nécessite réfection. Cela afin notamment d’éviter d’éventuelles blessures. L’utilité de veiller au bon état de ces espaces sportifs de proximité réside aussi dans le grand rôle qu’ils jouent pour drainer les jeunes et leur éviter de sombrer dans le vide et par ricochet, la délinquance.
A Alger-Centre, à Bir Mourad Raïs et dans bien d’autres communes, des stades de quartier nécessitent des opérations d’entretien et de réhabilitation en urgence. Le stade de Garidi à Kouba, dont les travaux de réhabilitation ont été abandonnés depuis quelques années, reste un cas d’école dont l’affaire a fait couler beaucoup d’encre. Sa réhabilitation est tributaire d’une décision de justice, renvoyée sine die, opposant l’ancien entrepreneur avec une ex-P/apc de la même commune.
Dans plusieurs autres communes, des stades et autres infrastructures sont en chantier. Les habitants, notamment les jeunes, s’impatientent de voir ces projets achevés et mis à leur disposition. A la circonscription administrative de Birtouta, l’on apprend que les responsables de la daïra suivent l’avancement des travaux de différents projets, tels que celui de la piscine semi- olympique, l’aménagement extérieur du stade communal ainsi que le stade semi-olympique de Chaïba. Les travaux connaissent, globalement, un taux d’avancement important et il ne reste que leur réception dans les meilleurs délais.
A Rouiba, le wali délégué de cette circonscription administrative a insisté sur l’augmentation de la cadence des travaux au niveau des différents stades de proximité en chantier à travers différents quartiers, a-t-on appris. L’état d’avancement et le retard enregistré dans des structures en cours de réalisation à El Biar et à Beni Messous ont été évoqués lors d’une réunion du wali délégué avec les responsables locaux.