Alors même que l’équipe enregistre un bon début de saison, le conseil d’administration de la SSPA CSC 1898 vient de désigner l’ancien manager de l’USM El Harrach, Kamel Benabdellah, dit Hadj Kamel, au poste de directeur sportif.
La nouvelle n’a pas été sans provoquer d’énormes remous au sein de la famille clubiste, qui, à l’unanimité, a appelé l’actionnaire majoritaire, l’ENTP, à annuler cette nomination qui, à leurs yeux, est malvenue. Comme principaux griefs, les supporters ont mis en avant le fait que le CA n’ait pas fait appel à un enfant du CSC, voire de la ville, pour occuper ledit poste, en ce sens que c’est au directeur sportif qu’échoit, entre autres tâches, celle de veiller à la transmission des valeurs du club aux joueurs, et partant, à leur perpétuation, ce qui est en dehors du domaine de compétences d’un «étranger» au club.
Au-delà, c’est le profil même de Hadj Kamel qui semble poser problème, certains évoquant ses déboires avec la justice, d’autres une «incompétence» reflétée par la situation de l’USMH, que l’ancien président de la JS Haï El Djebel (ex-La Montagne) a intégré en 2014. Une partie des commentaires a fait le parallèle avec le passage jugé «catastrophique» de Rachid Redjradj, avec notamment l’affaire Meziane, qui, jusqu’à maintenant, n’a pas encore trouvé son épilogue.
Il convient, cela dit, de noter qu’excepté la période Arama, avec qui le CSC a remporté son deuxième titre de champion en 2018, les autres enfants du club qui ont eu à occuper des postes de responsabilité depuis le début de l’ère professionnelle (Boulhabib, Medjoudj, Boukhedenna, etc.) n’ont pas laissé de souvenirs indélébiles aux fans des Vert et Noir.