Les Vert et Noir du CS Constantine ont déçu, mardi dernier, à Médéa. Ce n’est pas tant le score que la prestation des camarades de Rahmani, qui a soulevé le courroux des supporters, selon lesquels ces derniers n’ont pas vraiment cru en leurs chances face à une équipe qui a perdu 19 points sur son terrain.
Pourtant, sur le papier, le CSC était le favori, au vu de la dynamique de résultats positifs qu’il connait depuis la venue de Kheireddine Madoui, et également du classement peu reluisant de l’OM, qui se bat pour ne pas faire partie des recalés à la fin de l’exercice.
Comme pour compliquer encore les choses, la LFP a procédé au report du match devant opposer les Constantinois à l’ESS, ce qui a été contesté par la famille clubiste, en ce sens qu’une longue période d’inactivité ne sera pas sans conséquence sur la forme du groupe, qui a repris les entraînements jeudi après une seule journée de repos accordée par Madoui, manière de les punir pour le piètre visage présenté à Imam-Lyes.
Ce dernier les a d’ailleurs exhortés à fournir plus d’efforts afin de parvenir à réaliser l’objectif du club, à savoir une place qualificative en compétition africaine. En attendant la confrontation face au NA Hussein Dey, prévu vendredi prochain, le CSC devra disputer, sous réserve de disponibilité d’un sparring-partner, une rencontre amicale en milieu de semaine. Dans le cas contraire, le staff technique se contentera d’un match d’application.
Enfin, les litiges juridiques continuent de rythmer le quotidien de la nouvelle administration menée par Abdelghani Gourari. Le club doit répondre demain, devant le TAS, à la plainte de l’ex-milieu de terrain, Sid Ali Lamri, à qui le CSC doit la somme de 620 millions de centimes, et ce, au moment où les cas Traoré, Meziane et Shiboub n’ont pas encore été réglés, ce qui renseigne sur le lourd passif laissé par les directions passées.