Dans une rencontre tendue, les Clubistes ont pu conserver les points de la victoire à domicile, en dépit d’une résistance farouche de la part de la JS Saoura, qui aurait pu tout autant repartir à Béchar avec un résultat positif, tant les débats étaient serrés.
Il faut préciser que les camarades de Belatrache ont été lésés par l’arbitrage, notamment à la 20’, où Lyès Bekouassa aurait pu siffler un penalty suite à la faute de Mebarakou sur Saâd dans la surface de réparation, ou encore en seconde période, avec un but refusé pour une position de hors-jeu contestable.
Les locaux, de leur côté, ont été plus réalistes, en parvenant à la 68’, au prix d’un énorme travail du milieu Messibah, à sceller le sort du match par l’intermédiaire de Belahouel, titularisé en pointe de l’attaque à la place de Hamzaoui, blessé.
Pour Cherif Hadjar, ce succès n’a pas été facile : «Tout d’abord, je remercie mes joueurs pour cette victoire méritée. La JSS est une équipe coriace, avec de bonnes individualités et un jeu agressif. Nous avons dominé dans l’ensemble, sans arriver à concrétiser les occasions créées jusqu’à celle transformée par Belahouel.
C’est une victoire très importante, en ce sens qu’elle nous permet de conforter notre position au classement», a-t-il déclaré, et d’ajouter à propos du banc de son équipe : «On a des remplaçants qui donnent un plus à chaque fois qu’ils sont incorporés, à l’image de Messibah aujourd’hui, sans diminuer de l’apport des autres». L’entraîneur a également évoqué la deuxième place de Ligue 1 occupée désormais par le CSC (avec un match en retard): «C’est momentané, et tout peut changer très rapidement.
Cela dit, c’est une bonne chose pour nous, mais le football ne connait pas de logique. Le RC Arbaâ, que nous avons battu chez lui, la semaine passée, et que certains ont taxé d’équipe faible, est allé damer le pion au Paradou AC sur son terrain. Tous les adversaires se valent, et le plus important est de bien se préparer pour le jour du match». Concernant l’engagement contesté de Kamel Benabdellah, dit Hadj Kamel, au poste de directeur sportif, les supporters n’en démordent pas.
La preuve en a été donnée par la grande banderole brandie dans les tribunes de Benabdelmalek, et appelant au départ – alors qu’il n’a pas encore rejoint Constantine – de l’ex-manager de l’USM El Harrach, qui, cela dit, a aggravé son cas en déclarant à un quotidien sportif que sa principale mission est le lancement du centre de formation et le recrutement de 50 à 60 fans parmi les plus chauvins (?), propos qui ont été interprétés comme une tentative de corrompre la frange «influente» des supporters, au moment où jamais revendication n’a fait autant consensus chez la famille clubiste.
Enfin, une autre affaire, après celle de Meziane, est venue obscurcir l’horizon financier du CSC, qui s’est vu signifier par la FIFA sa condamnation à verser le montant de 3,5 milliards de centimes à son ancien joueur Sharaf Eldin Shiboub (2020-2021), lequel s’était plaint à la commission de résolution des litiges de l’instance internationale pour licenciement abusif. Selon le site officiel du club, l’administration aurait introduit un recours auprès du TAS et procédé au changement de l’avocat en charge de cette affaire.