Le duel entre le CS Constantine et la JS Kabylie a tenu toutes ses promesses. Il fut passionnant, émotionnel avec beaucoup de suspense et d'attente, et cela, sans omettre l'aspect sportivité entre tous les joueurs. Les deux buts marqués et validés furent réguliers et sans aucune réserve. Il n'y a pas eu de round d'observation. Les acteurs sont rentrés directement dans le vif du sujet.
A l'image de leur engagement et leur application, c'était clair que les joueurs de Zinnebauer étaient plus concen-trés, plus motivés et voulaient prendre leur revanche du match aller. L'arbitre Bouab, prévoyant, n'a pas tardé à marquer son territoire en adressant un avertissement mérité au capitaine kabyle, l'international Mohamed Amine Madani et ex-Clubiste.
Ce dernier exécuta un tacle irrégulier sur Belhocini. Les actions offensives bien menées de la part des coéquipiers de Bendaoud allaient payer. En effet, à la 17e minute de jeu, sur une attaque développée sur le côté droit, le centre en retrait en direction de l'attaquant en pointe Redouane Berkane est transformé de fort belle manière, dos au but, par le plat du pied orienté vers l'arrière tout en finesse dans les bois de Bouhalfaya.
Une minute plus tard, cette fois du côté du CSC, l'attaquant nigérian Tosin Omeyelle, décidément le malchanceux joueur de la soirée, voit son ballon de la tête s'écraser sur la transversale de Hadid. Ce même joueur récidiva à la 35' de jeu, cette fois du pied sur la transversale. A la 45'+2, Moundher Temine à son tour, voulant lober le gardien Idir Hadid d'une tête placée, ce dernier dans un ultime réflexe en suspension dévie en corner. C'était le moment fort des locaux.
La mi-temps est sifflée à l'avantage des visiteurs. De retour sur le terrain, les hommes de Kheireddine Madoui reviennent décidés plus que jamais de remettre les pendules à l'heure. Mais par manque de précision de la dernière passe et ce timing qui faisait la force de la ligne d'attaque clubiste, les balles n'arrivaient pas dans les meilleures conditions vers les attaquants. Madoui a bien vu en incorporant l'attaquant de couloir Fathallah Tahar dès la reprise, afin de booster la percussion offensive de sa ligne d'attaque.
D'ailleurs, ses accélérations avec changements de direction et de position ont rendu difficile son marquage. A la 76', sur une balle en profondeur vers le capitaine Brahim Dib en course vers la surface de réparation, Mokkadem le défenseur stoppeur kabyle le bouscula.
C'était sur la ligne de la surface de réparation ou en dehors ? Seul l'arbitre directeur et son assistant concerné par l'action qui peuvent répondre. Evidemment, ceux également en cabine de la VAR avaient la réponse confortant celle prise par Bouab sur le terrain. Coup franc direct juste avant la ligne des 16,50 m dans les mains de Hadid. Il a fallu attendre la 82' de jeu pour assister à une belle action en mouvement des locaux ayant abouti à l'égalisation.
Tahar donne vers Meddahi sur le côté, ce dernier centre en retrait vers Belhocini qui remet à son tour d'une tête placée et subtilement dosée vers Tahar qui, d'une frappe instantanée de son pied gauche, bat Hadid. C'était le but égalisateur. A signaler que Belhocini avait marqué un but qui fut refusé justement pour contrôle de la main avant de mettre la balle dans les filets des visiteurs.
C'était la dernière action d'une rencontre plaisante et attrayante ayant tenu en haleine le public présent et les téléspectateurs. Même si la confrontation fut correcte de bout en bout entre adversaires, cela n'a pas empêché pour autant l'arbitre à brandir son carton jaune opportunément et justement en direction de Madani et Hamidi (JSK) et Bellouel et Belhocini (CSC).
En conclusion, le CSC, en dépit de la volonté de ses joueurs et de son staff technique d'en finir avec cette série de matchs sans victoire à domicile, continue de perdre des points synonyme de perte de places au classement général. Quant à la JSK, son volume de jeu s'est nettement amélioré par rapport aux prestations précédentes. En somme, le score de parité (1-1) était mérité.