Le Groupe parlementaire multipartite britannique sur le Sahara occidental a organisé, cette semaine au siège du Parlement, une rencontre pour marquer le 50e anniversaire de la création du Front Polisario, en présence, notamment, de la présidente de la Commission des affaires étrangères de la Chambre des Communes, Alicia Kearns.
Le président du Groupe parlementaire, Ben Lake, a saisi l'occasion, pour exprimer sa «fierté de réaffirmer, en tant que parlementaire, le soutien au Front Polisario et au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination».
La rencontre à laquelle ont également pris part des membres du Groupe parlementaire sur les droits de l'homme, dont Nicole Piche, a permis au représentant du Front Polisario au Royaume-Uni, Sidi Brika, d'informer l'assistance de la situation dans les territoires sahraouis occupés et des développements de la cause sahraouie, notamment après le 16e congrès du Front Polisario, et de dénoncer la propagande marocaine sur la question des droits de l'homme.
Le représentant sahraoui a également présenté un exposé sur «les crimes visant les civils sahraouis dans les territoires libérés, perpétrés par l'occupation marocaine par le biais de drones».
De son côté, Ben Lake a donné un aperçu des actions menées par le Groupe parlementaire multipartite et exposé la feuille de route pour la période à venir, réaffirmant «la détermination du Groupe à plaider à l'intérieur du Parlement en faveur de la cause sahraouie et du droit du peuple à sa liberté et son indépendance». Dans les coulisses de la rencontre, certains n'ont pas manqué de déplorer les manipulations marocaines, dont la dernière a été celle du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, à l'occasion de la tenue à Rabat de la 4e session du dialogue stratégique Royaume-Uni-Maroc, en se réjouissant de «la position positive britannique» sur la question du Sahara occidental, alors que le Royaume-Uni reste attaché à une solution politique qui tienne compte du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
En effet, dans la déclaration commune rendue publique à l'issue de la réunion, le Royaume-Uni «a réaffirmé sa volonté d'aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara occidental, fondée sur le compromis» et «réitéré sa position traditionnelle de soutien aux résolutions des Nations unies et à l'importance des principes, dont celui de l'autodétermination».