Mercredi 29 novembre, un appareil de transport aérien Osprey de l'armée américaine s'est crashé en mer dans le sud du Japon avec six personnes à bord. Un décès a été confirmé, et les recherches pour d'éventuels survivants sont en cours. Initialement, les garde-côtes japonais avaient annoncé que l'équipage comptait huit personnes, mais ce nombre a été révisé à la baisse par la suite.
Une personne a été retrouvée en mer inconsciente et en arrêt cardio-respiratoire, confirmant son décès après son transfert à un hôpital au Japon. Les opérations de recherche impliquent les Forces japonaises d'autodéfense, les garde-côtes et des pêcheurs locaux. Trois personnes ont été retrouvées en mer par des pêcheurs, mais aucune information détaillée sur leur état de santé n'a été fournie.
L'accident s'est produit près de l'île de Yakushima, avec des témoins signalant que l'Osprey émettait des flammes depuis son moteur gauche et perdait de l'altitude. Le gouvernement japonais, en pleine confirmation de la situation, se concentre sur l'objectif prioritaire de sauver des vies, selon le porte-parole Hirokazu Matsuno. Bien que le Premier ministre Fumio Kishida ait laissé entendre qu'il n'envisageait pas immédiatement de clouer au sol les Ospreys de l'armée américaine, une décision serait prise après une évaluation approfondie de l'incident.
L'Osprey, un aéronef hybride de Boeing et Bell, suscite des préoccupations en raison de sa fiabilité après plusieurs accidents mortels. En août, un incident en Australie avait coûté la vie à trois Marines américains, et en 2022, quatre Marines avaient perdu la vie en Norvège dans un crash lors d'exercices de l'Otan. Des précédents incidents et accidents avec des Ospreys au Japon, où l'armée américaine compte environ 54 000 soldats, ont déjà suscité des inquiétudes, en particulier à Okinawa. En 2016, suite à un atterrissage d'urgence près d'Okinawa, les vols d'Ospreys avaient été suspendus temporairement en raison de protestations locales.