Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Lounès Magramane, a coprésidé jeudi à Alger, avec le secrétaire d’Etat auprès du ministre roumain des Affaires étrangères, chargé des Affaires globales et des Stratégies diplomatiques, Traian Hristea, la session de clôture de la 15e édition du cours de formation intitulé «Stabilisation et reconstruction post-conflit–Soutien au Sahel», indique un communiqué du ministère.
«Les deux responsables ont remis à cette occasion les attestations de suivi de la formation organisée par l’Institut diplomatique et des relations internationales, en collaboration avec l’Agence roumaine de développement, du 15 au 19 octobre 2023, à l’adresse d’une trentaine praticiens issus de douze pays africains, ainsi que de l’Union africaine (UA), intervenant dans les domaines des Affaires étrangères, de la Sécurité, de la Médiation et de la Reconstruction post-conflit», précise le communiqué.
Lors de son allocution, le secrétaire général du ministère a, «tout en mettant en exergue l’apport des conférences et exercices de simulation dispensés aux auditeurs, souligné la nécessité de consolider les échanges d’expériences et d’expertises, ainsi que le renforcement de capacités des pays africains, en matière de prévention et de gestion des crises, de stabilisation et de reconstruction post-conflit».
Pour sa part, «le responsable roumain a souligné le rôle de l’Algérie au sein du continent africain et la convergence de vues et des positions des deux pays en matière de stabilisation et de développement des pays du Sahel».
Le secrétaire d’Etat roumain a été reçu le jour même au siège du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger par M. Magramane, pour un entretien, «lors duquel les deux responsables ont évoqué les voies et moyens de consolider les relations politiques et de coopération entre les deux pays, à travers la tenue des sessions des différents mécanismes de concertation convenus par les deux parties, en vue de renforcer et de diversifier la coopération bilatérale et les échanges économiques, ainsi que la concertation autour des questions régionales et internationales d’intérêt commun», conclut le communiqué. R. P.