Coupe d’Afrique des Nations 2024 : Les précautions sanitaires à prendre avant le départ

08/01/2024 mis à jour: 00:08
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La vaccination suffit à conférer une immunité protectrice contre la fièvre jaune mais elle doit se faire avant de quitter le pays - Photo : D. R.

Afin de préserver au mieux la santé des voyageurs avant, pendant et après le séjour en Côte d’ivoire, un plan sanitaire, regroupant un ensemble de mesures, a été élaboré par le ministère de la Santé. Explications !

A moins d’une semaine du coup d’envoi de la Coupe d'Afrique des nations 2024, de nombreux supporters s’apprêtent à partir en Côte d’ivoire, soutenir les Fennecs. Et selon le Dr Yacine Iddir, il est important que ces derniers soient vigilants contres les possibles pathologies tropicales présentes sur le territoire ivoirien.

A cet effet, il affirme : «Parmi ces pathologies, il y a par exemple le paludisme qui se distingue en tant que préoccupation majeure. La prophylaxie antipaludique, instaurée sous la supervision d'un professionnel de la santé, constitue une mesure cruciale».

Outre le paludisme, Dr Yacine Iddir assure que d'autres affections, notamment la dengue, la fièvre jaune et la fièvre typhoïde sont endémiques. «Le vaccin contre la fièvre jaune est impératif pour toute entrée en Côte d'ivoire, et une mise à jour des vaccins contre la fièvre typhoïde et l'hépatite A est fortement préconisée», recommande-t-il.

Le spécialiste conseille donc d'administrer les vaccins requis avant le départ, et cela en respectant le délai adéquat pour assurer une immunité optimale. «Une consultation approfondie avec un professionnel de la santé est essentielle pour déterminer le schéma thérapeutique antipaludéen approprié à la situation du voyageur», ajoute-il.

En ce qui concerne la protection contre les arthropodes, Dr Yacine Iddir recommande l’usage de répulsifs cutanés, de vêtements longs et de moustiquaires imprégnées d'insecticide, en particulier en nocturnes. Pour ce qui est de l’hygiène alimentaire, le spécialiste préconise d’éviter la consommation d'eau non traitée et de produits alimentaires crus.

«La préférence devrait être accordée à des aliments cuits provenant de sources réputées», suggère-t-il. Dr Yacine Iddir recommande aussi d’observer un protocole médical bien défini.

A ce titre, il estime qu’une évaluation médicale approfondie faite par un professionnel de la santé, spécialisé dans les voyages, est recommandée pour une gestion préventive des risques. «Il faut aussi souscrire à une assurance voyage exhaustive, englobant les soins médicaux d'urgence à l'étranger», rappelle-t-il.

A son retour, le spécialiste estime que le supporter devrait consulter un professionnel de la santé même en l'absence de symptômes, afin d'évaluer toute éventuelle exposition à des maladies tropicales.

Prévention

Par ailleurs, et afin de préserver au mieux la santé de des voyageurs avant, pendant et après le séjour en Côte d’ivoire, un plan sanitaire, regroupant un ensemble de mesures, a été élaboré a cet égard. La première mesure est donc sans surprise la vaccination obligatoire contre la fièvre jaune. «La vaccination suffit pour conférer une immunité protectrice contre la fièvre jaune mais celle-ci doit se faire avant de quitter le pays», explique le ministère de la Santé.

La seconde mesure recommandée par le ministère est le traitement chimio-prophylaxie contre le paludisme. «Cette mesure est basée sur la prise de médicaments spécifiques avant, pendant et après la période de séjour en Côte d’Ivoire», explique le ministère de la Santé.

En ce qui concerne les centres désignés pour la vaccination contre la fièvre jaune et le traitement préventif contre le paludisme, les supporters peuvent être vaccinés au niveau de tous les établissements publics hospitaliers, EPH. A Alger par exemple, c’est au niveau de l’Institut Pasteur, le Centre hospitalier universitaire de Bab El Oued ou encore au niveau de l'Etablissement hospitalier spécialisé d’El Kettar.

A Oran, les supporters peuvent se faire vacciner au niveau de l’Etablissements publics de santé de proximité Front de mer. A Annaba, il y a Annaba, c’est au niveau de l’Etablissement public de santé de proximité ; service prévention ou encore à la polyclinique clinique Larbi Khrouf.

Le ministère de la Santé appelle également au strict respect des mesures de prévention durant toute la durée du séjour, et cela, à travers de simples actions à l’exemple du port d'un masque de protection si nécessaire ou encore le lavage fréquent et adéquat des mains avec du savon ou du liquide désinfectant.

«Il est aussi impératif de se protéger des maladies sexuellement transmissibles et de l'infection par le VIH/SIDA», recommande le ministère de la Santé. En ce qui concerne l'hygiène alimentaire, il est important de ne boire que de l'eau minérale et de laver les fruits et légumes à l’eau potable.

Et afin de se protéger des piqûres d'insectes, le ministère recommande, entre autres, d’utiliser des produits anti-insectes (lotions, sprays, crèmes) sur les parties exposées et renouveler régulièrement l'application. «En cas de fièvre, il est primordial de consulter immédiatement pendant le séjour et après», conclut le ministère. 

 

 

 

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