L’université des sciences et technologies d’Oran Mohamed Boudiaf a participé en Tunisie au 4e sommet universitaire Japon-Afrique du Nord célébrant le 20e anniversaire de l’alliance pour la recherche sur la Méditerranée et l’Afrique du Nord (Arena).
Cet évènement a eu lieu les 10 et 11 juillet à l’hôtel El Mouradi Gammarth. L’USTO a été représentée à l’occasion par son recteur, Ahmed Hamou, qui est en même temps directeur du laboratoire des sciences de l’environnement et des matériaux.
Il a été accompagné de Boudghene Stambouli du laboratoire de génie électrique, chef d’équipe Energies renouvelables pour la production décentralisée et manager scientifique du programme de coopération algéro-japonais Sahara Solar Breeder (SSB) dédié au développement des technologies solaires et dont deux autres universités algériennes sont partenaires, l’UTM Saida et l’université d’Adrar via son unité de recherche en énergies renouvelables en milieu saharien.
L’objectif principal du sommet est, note-t-on, d’explorer les voies et moyens d’améliorer la recherche collaborative et sa mise en œuvre sociale. Les organisateurs considèrent qu’ «en réponse aux défis auxquels sont confrontés les pays respectifs, une intensification des relations interuniversitaires est cruciale, en particulier face à la menace imminente d’extinction des ressources naturelles due au changement climatique mondial» Ils préconisent une mobilité accrue des chercheurs et des étudiants jugée essentielles à une collaboration efficace en matière de recherche en réseau Nord-Sud et Sud-Sud et à un transfert de technologie permettant de relever les défis socio-économiques.
Le sommet vise également le développement des projets SATREPS (acronyme anglais pour Science and Technology Research Partnership for Sustainable Development) dans les pays participants d’Afrique du Nord. Des présidents d’universités du Japon, d’Afrique du Nord, mais aussi du Sénégal et du Nigeria ont participé à ce sommet.
Dans son discours prononcé à l’ouverture des travaux et en présence de Moncef Boukthir, ministre tunisien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l’ambassadeur du Japon Takeshi Osuga a, rapporte-t-on, insisté sur l’importance des «échanges académiques de personne à personne pour promouvoir davantage la coopération nippo-africaine dans le domaine de la science et la technologie» tout en rappelant les échéances à venir que sont l’exposition universelle «Expo2025» prévue entre avril et octobre 2025 à Osaka ainsi que la 9e TICAD (Tokyo International Conference on African Development ou, en français, Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique) prévue à Yokohama la même année.
Parmi les participants autres que les universitaires, sont citées les agences donatrices telles que la BAD (Banque africaine de développement), le PNUD et la JICA (agence japonaise de la coopération internationale), mais aussi les représentants d’organismes de financement, de coopération ou d’investissement, notamment ceux liés aux Satrepss ainsi que, ajoute-t-on, des représentants du secteur privé partageant des objectifs communs de développement et de modernisation économique.