Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a fait état à Amman de «la mise en place d’une feuille de route pour renforcer la coopération algéro-jordanienne dans les domaines économique, commercial et de l’investissement, à travers neuf domaines économiques d’une extrême importance, à savoir l’industrie, l’énergie, les mines, l’agriculture, les finances, la santé, le travail et la sécurité sociale, le tourisme et les transports».
Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a coprésidé, lundi à Amman (Jordanie), les travaux de la 9e session de la Commission mixte algéro-jordanienne avec le ministre jordanien de l’Industrie, du Commerce et de l’Approvisionnement, également ministre du Travail, Youssef Ashamaleh, indique un communiqué du ministère.
Intervenant à cette occasion, M. Aoun a exprimé «la sincère détermination des deux parties de promouvoir les relations de fraternité et de coopération entre les deux pays frères à la hauteur du partenariat stratégique à même de réaliser leurs intérêts et aspirations communs pour davantage de développement».
Le ministre a également souligné que l’Algérie avait procédé à la création d’un environnement sûr et stable, pour gagner la confiance des opérateurs économiques à travers l’élaboration de plusieurs ateliers ayant pour objectif la révision «radicale» du système juridique et réglementaire encadrant l’économie nationale.
Il a, à ce propos, mis en exergue l’importance de la nouvelle loi sur les hydrocarbures pour mettre le secteur des hydrocarbures au diapason des progrès enregistrés à l’échelle internationale, en sus de la nouvelle loi monétaire et bancaire adoptée il y a deux semaines en vue d’adapter le système juridique et réglementaire aux mutations économiques et financières et aux défis techniques et technologiques, outre l’ouverture sur de nouveaux opérateurs et la nouvelle loi sur l’investissement, qui a consacré de façon durable «les principes en vigueur, au plan international, en matière d’investissement, mais aussi les réformes, pour ne citer que la suppression de la règle 49/51 au début de l’année 2020».
Le ministre a, également, fait état de «la mise en place d’une feuille de route pour renforcer la coopération dans les domaines économique, commercial et de l’investissement à travers neuf domaines économiques d’une extrême importance, à savoir l’industrie, l’énergie, les mines, l’agriculture, les finances, la santé, le travail et la sécurité sociale, le tourisme et les transports», selon le communiqué.
M. Aoun a évoqué, dans ce cadre, les perspectives de coopération et de partenariat proposés entre les deux pays, notamment pour exploiter les capacités jordaniennes dans les projets stratégiques en cours de lancement dans le sect eur des mines, bénéficier de l’expérience jordanienne dans les domaines financier et bancaire et instaurer une coopération en matière de numérisation et de transformation numérique.
Il a, en outre, souligné la relance de la coopération dans le domaine de l’économie de la connaissance, des start-up et de la micro-entreprise, et l’établissement du partenariat industriel et technologique, tout en tirant profit des opportunités d’investissement en matière d’industrie et de sous-traitance dans toutes les filières industrielles.
Cette occasion a permis de «relancer la coopération algéro-jordanienne et de découvrir les domaines d’investissement communs, en intensifiant les rencontres entre les opérateurs économiques des différents domaines, afin d’établir des relations solides pour une exploitation optimale des capacités et des opportunités offertes dans le cadre du principe gagnant-gagnant», conclut le communiqué.