Consacré aux innovations thérapeutiques du diabète et de l’obésité : «Le science week-end» s’est achevé hier

04/06/2023 mis à jour: 00:04
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Les laboratoires Novo Nordisk ont célébré, ce week-end à Alger, le centenaire de leur création en organisant une conférence sur le diabète

Le science week-end», l’événement scientifique et médical, organisé, au Centre international des conférences Abdelatif Rahal (CIC), par Novo Nordisk, s’est achevé hier. Tenu durant 2 jours, l’événement était consacré aux innovations thérapeutiques du diabète et de l’obésité. 

A cet effet, Sabrina Boukrif, directrice médicale de recherches cliniques, affirme : «Le science week-end est un rendez-vous annuel que nous perpétuerons chaque année, et ce, en compagnie de nos médecins à travers le territoire national.» L’objectif de cet événement, selon elle, est d’aborder différents sujets et différentes pathologies, à savoir le diabète dont la prévalence ne cesse d’augmenter en Algérie, ou encore l’obésité dont les chiffres indiquent que 55% de la population, soit un homme sur deux et deux femmes sur trois, seraient en surpoids ou bien souffriraient d’obésité. «L’éducation thérapeutique était aussi au cœur du débat afin d’améliorer  la prise en charge du patient diabétique en général», précise Mme Boukrif. 

En effet, des séances plénières, animés par des spécialistes algériens et étrangers à l’exemple du Canada, de la France ou encore de la Belgique ont animé de nombreuses conférences et ateliers lors du séminaire. Si le premier jour a été consacré à l’investissement de Novo-Nordisk en Algérie, aux nouveaux horizons sur les nouvelles aires thérapeutiques, mais aussi à des sujets plus techniques, à l’exemple des analogues du GLP1 et au progrès dans les insulines, la seconde journée a été dédiée, quant à elle, à l’obésité et au diabète. 

En effet, il a été question, lors de la deuxième journée du «science week-end» de comment prévenir l’obésité, et agir de façon à réduire sa prévalence en trouvant les solutions adéquates pour un avenir en santé. A cet effet,  Adlene Zaamouche, professeur en médecine interne à Constantine, explique : «Les études ont montré que si le patient arrive à perdre 7% de son poids sur une période s’étalant de 6 à 9 mois, celui-ci évitera le risque de diabète à raison de 58%.» 

C’est pourquoi le spécialiste recommande de privilégier un régime alimentaire sain en plus d’une activité physique régulière. «Ce séminaire fut une parfaite occasion pour aborder la manière la plus adéquate la prise en charge du patient et établir une consultation spécialisée.

 Il est d’autant plus important, car il vise aussi à sensibiliser sur les dangers du diabète», conclut-il. Un autre sujet important abordé lors du séminaire est le dépistage de la maladie coronaire chez les patients diabétiques de type 2. Cette conférence a permis entre autres de définir la meilleure stratégie pour prendre en charge des types de cas. Par ailleurs, le professeur Fedala a abordé la question du diabète et les pathologies thyroïdiennes et le pr André Grimaldi est revenu, lors de son intervention, sur les avancées passées et les perspectives futures. 
 

Activités 

En marge des conférences, des ateliers ont également été tenus. Le premier, consacré au diabète et le vieillissement, était animé par le Pr Rabasa-Ihoret et le Pr Aouiche. Le second atelier, animé par le Pr Baghous et le Dr Gastaldi,  a abordé le contrôle glycémique des patients diabétiques à haut risque cardiovasculaire. Le troisième atelier, animé par Dr Hallal et le Pr Valensi, a tenté de répondre à la problématique : «Faut-il changer les pratiques en présence d’un patient cardio-métabolique ?» 

Le quatrième atelier, animé par Pr Faraoun et Pr Czernichow, s’est plus intéressé à la meilleure manière de construire une première consultation avec un patient en situation d’obésité. Et enfin, comme dernier atelier, animé par le Pr Zekri, a expliqué comment réaliser un diagnostic éducatif en posant juste 5 questions au patient. «Le science week-end» fut également l’occasion, pour Novi-Nordisk, de mettre en relief ses engagements et investissements sociétaux. 

A cet effet, Mme Sabrina Boukrif confie : «L’édition de cette année du ‘‘science week-end’’ est très spéciale, car célébrant les 100 ans d’existence des laboratoires Novo- Nordisk.» Et pour marquer le coup, diverses activités étaient proposées. Un mini musé a été aménagé dans l’une des salles du CIC proposant une exposition, intitulée «Héritage». 

Via des portraits des fondateurs de Novo-Nordisk, celle-ci revient sur leurs parcours et leurs découvertes. L’exposition remonte donc aux années 1923, quand tout a commencé et raconte la naissance de la société. La seconde activité était, quant à elle, un peu plus «physique» mais pour la bonne cause. En effet, des vélos reliés à des écrans étaient mis à disposition et cela pour inciter les participants à pédaler. 

Pour chaque kilomètre parcouru, 10 000 DA étaient reversés à la cagnotte pour la réhabilitation de l’école El Farouk de Tamanrasset. L’établissement accueille les enfants nomades et orphelins dans cette région du Grand-Sud. «Pédalez pour la bonne cause», encourage donc l’activité physique, mais également les actions sociétales. Les résidents ont également été à l’honneur lors de ce «science week-end». Un espace leur a été réservé pour exposer leurs travaux (E-posters), dans le cadre de la promotion de la formation médicale continue.

 Sous la devise «Driving change for generations», les résidents ont pu partager et exposer leurs travaux à leurs aînés. Par ailleurs, la clinique mobile alimentée en énergie grâce à un panneau solaire photovoltaïque, mise au point par Novo-Nordisk, était également à l’honneur. «Le science week-end» fut donc une occasion de faire une rétrospective de son rôle dans les différentes campagnes de dépistage des maladies non transmissibles et de l’obésité et ce, depuis son déploiement pour la première fois en 2011.
 

Par Sofia Ouahib
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