Conférence annuelle des pharmaciens : Le groupe Saidal lance son centre de bioéquivalence

10/07/2024 mis à jour: 05:03
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Photo : D. R.

L’Association nationale des pharmaciens algériens (Anpha) a organisé, le week-end dernier, à l’hôtel Sheraton, la conférence annuelle des pharmaciens et des établissements pharmaceutiques.

Une manifestation ayant regroupé 70 établissements pharmaceutiques représentés par des pharmaciens qui collaborent dans les affaires réglementaires, dans la direction technique, la qualité pharmaceutique et autres spécialisations.

Cette rencontre se veut, selon ses animateurs, un espace d’échanges et surtout une occasion pour les pharmaciens de formuler leurs préoccupations auprès des responsables de la tutelle.

«Cette rencontre garantit aux pharmaciens le contact direct avec les autorités compétentes de régulation et de contrôle des produits pharmaceutiques, notamment le ministère de l’Industrie pharmaceutique et l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (l’ANPP), qui ont répondu présent à notre sollicitation», explique Dr Mouadh Tabainet, président de l’Anpha.

Plusieurs ateliers pratiques ont été organisés à cet effet et ont porté, entre autres, sur la réorganisation et l’augmentation de la performance et l’efficience du fonctionnement de ce secteur, sur l’audit et l’inspection, la fixation des prix des médicaments, les programmes prévisionnels d’importation et les études de bioéquivalence.

Dans son intervention, Dr Tabainet s’est attardé sur le rôle important du pharmacien dans un établissement pharmaceutique. «Notre tâche est très sensible. Nous avons pour mission de veiller à la sécurité, à l’efficacité et à la qualité des produits que nous mettons à la disposition de nos concitoyens», a-t-il précisé.

Et d’insister sur la préservation et le renforcement de cette responsabilité via des textes réglementaires.  Parmi les participants à cet événement, figure le groupe Saidal qui va lancer, pour la première fois en Algérie, le centre de bioéquivalence «Equival biocenter».

Agréé par le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, les premières études de bioéquivalence seront, révèle son premier responsable, lancées avant la fin du mois courant. «Notre objectif est de réaliser 12 études de bioéquivalence d’ici la fin de l’année 2024.

D’aucuns ignorent que la bioéquivalence est un facteur-clé pour l’enregistrement des médicaments, notamment le générique produit localement. C’est aussi un laissez-passer pour l’introduction de médicaments fabriqués localement sur les marchés internationaux», affirme Mourad Touati, directeur général du Centre de bioéquivalence du groupe Saidal.

Selon ce dernier, le centre dispose actuellement d’une base de données de milliers de volontaires qui sont prêts à participer aux essais cliniques. «Nous avons commencé depuis deux semaines à les contacter afin qu’ils confirment leurs candidatures et depuis hier, nous avons entamé l’enregistrement de ces volontaires», révèle M. Touati, précisant que le centre a déjà effectué «40 études de faisabilité pour des études de bioéquivalence».

Cette structure, d’après notre interlocuteur, va permettre, non seulement de prouver l’efficacité et la sécurité des médicaments génériques produits, mais aussi de réduire le transfert de la devise vers l’étranger, puisque les opérateurs vont pouvoir réaliser leurs études dans notre pays. Aussi, le centre qui est ouvert aux opérateurs nationaux et internationaux a été audité par une multinationale américaine. 
 

 

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