La domiciliation, par la CAF, de la finale de la Ligue des champions d’Afrique 2021-2022 à Casablanca (Maroc) a été suivie d’une salve de critiques. Des observateurs ont fait remarquer, à juste titre, que ce grand rendez-vous continental ne devrait pas avoir lieu dans un pays dont une ou deux équipes figurent dans le dernier carré de la compétition (demi-finale).
La Confédération africaine de football a de nouveau fait montre d’une légèreté qui confine à l’irresponsabilité et surtout à l’absence de la moindre observation de l’équité et de l’intégrité d’une rencontre ou d’une compétition.
Aussi, il faut être la CAF pour arrêter le lieu (stade) où aura lieu la finale de la compétition inter-clubs majeure du continent. Qui plus est, le lieu de la finale est annoncé entre les deux tours des demi-finales. Patrice Motsepe, l’ami de leur ami, n’est pas conséquent avec lui-même.
Il a promis de mener de profondes réformes pour relever le niveau général du football africain. Et que fait-il ? Il navigue sans projet, ni boussole. Est-il concevable qu’une confédération ne fixe pas le lieu de sa compétition-reine avant le début des éliminatoires ?
C’est de l’amateurisme. Le comité exécutif aurait dû se prémunir contre une décision absurde, attendre la veille de la demi-finale retour pour annoncer la ville et le stade qui accueilleront la finale de la igue des champions.
Patrice Motsepe et les membres du Comex auraient mieux fait de désigner Dakar et son nouveau stade pour abriter la finale de la Ligue des champions 2021-2022. Le Sénégal offrait l’avantage de ne pas avoir une équipe en course. Motsepe et la CAF ont des progrès à faire.