Une commission ministérielle, accompagnée d’un bureau d’études national, s’est rendue le jeudi 13 juillet dans la commune de Sidi Fredj, située à 45 km à l’est de Souk Ahras, dans le cadre des visites organisées au profit des régions frontalières.
Selon le site officiel de la wilaya, la commission a commencé son programme par une réunion de travail tenue au siège de la daïra de Merahna en présence de tous les services techniques afin de cerner tous les problèmes et les besoins exprimés par la population de cette région frontalière avec la Tunisie qui compte dix-neuf localités.
La commission a tenu à effectuer le déplacement dans différentes mechtas de la commune en compagnie du P/APC de Sidi Fredj et du chef de la brigade de la Gendarmerie.
L’objectif était de faire un diagnostic de la situation sur place et écouter les revendications des habitants. En somme, ces dernières se résument surtout dans l’alimentation en eau potable pour permettre l’exploitation des terres agricoles, ainsi que la possibilité de tirer profit des richesses minières dont jouit la région.
Les habitants de ces mechtas ont saisi l’occasion pour réclamer l’ouverture d’un passage frontalier dans les régions d’Ouled Ayar et Ouled Abbes. Toutes les revendications ont été bien notées par la commission ministérielle dont les membres ont promis de les transmettre aux plus hautes autorités du pays.
Pour rappel, cette visite survient trois jours seulement après la rencontre tenue à Tébessa présidée par le directeur général de l’aménagement du territoire au ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du Territoire, Madjid Saâda, durant laquelle a été présentée une étude d’aménagement et de développement des régions frontalières en présence des directeurs exécutifs et des présidents des APC des 10 communes concernées et des représentants de la société civile.
M. Madjid Saâda avait annoncé qu’«un plan d'action global est en cours d'élaboration pour le développement des régions frontalières de tout le pays dans tous les domaines». Le même responsable central avait précisé que ce plan comprend trois étapes.
Il commence par l’élaboration d’un bilan diagnostic de toutes les régions frontalières et de leurs problématiques puis, dans une seconde étape, l’élaboration d’un programme d’aménagement et de développement et, enfin, sa mise en œuvre et son suivi.
Le même responsable a souligné que les régions frontalières jouissaient d’un intérêt spécial dans le plan d’action du gouvernement afin d’éliminer les déséquilibres entre les territoires.
Des projets structurants seront proposés au profit des populations pour améliorer leur cadre de vie et les fixer dans leurs régions à travers la création d’activités agricoles et autres.