Ce soir, l’Algérie accueillera le Mozambique pour le compte de la 6e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. C’est l’affiche du jour. Les deux équipes se partagent le fauteuil de leader avec 12 points chacune et une substantielle avance (5 points) sur la Guinée (7 points).
Le bilan de la phase aller (5 rencontres) est satisfaisant avec 4 victoires et une défaite, at home, face à la Guinée (1-2). Jusque-là le parcours est excellent. Pour être honnête, on peut dire que l’équipe nationale ne s’est pas foulée la rate au cours de la moitié du parcours. La suite, phase retour, se présente sous de bons auspices… à condition de maintenir le même cap (série de victoires).
Cela tombe bien. Aujourd’hui, à 22h au stade Hocine Ait Ahmed à Tizi Ouzou, les camarades de Riyad Mahrez doivent impérativement gagner devant leur plus sérieux concurrent, pour l’instant. Un match à 6 points qui sera suivi par un autre, toujours à domicile, contre la modeste équipe du Botswana que l’Algérie a facilement battue sur ses terres (3-1), vendredi lors de la 5e journée.
A ce stade de la compétition, tout plaide en faveur de l’équipe nationale. Il reste un écueil sur sa route pour la qualification à la Coupe du monde de la FIFA 2026. La Guinée, même si elle a raté la première partie de son parcours, le Silly peut revenir dans la course à la qualification (du 6 au 14 octobre) des 5 journées à venir qui se joueront sur deux fenêtres FIFA en septembre 2025 (entre le 1 et le 9) avec 2 journées à la clé (7e et 8e journée).
La fenêtre durant laquelle se jouera Guinée- Algérie. La 2e fenêtre paraît plus clémente avec un déplacement en Somalie, et la réception de l’Ouganda lors de l’ultime journée des éliminatoires du Mondial (2026). Toutes les cartes sont entre les mains des Verts.
S’ils restent concentrés sur le sujet, comme ils l’ont été lors de la première partie des qualifications, rien ne peut leur arriver. Leur plus grand adversaire, c’est eux-mêmes. Pas autre chose. Sur ce qu’ils ont réalisé et obtenu jusque-là plaide en leur faveur.
Le niveau d’exigence, qui a fort logiquement avancé, s’est développé tout au long de leurs sorties. Il ne faut surtout pas mésestimer les adversaires et croire qu’il suffit de paraître pour gagner. Le football est cruel pour ceux qui prennent de haut l’adversaire. Jamais depuis les années 1980, la qualification à la Coupe du monde n’a paru aussi facile.
Ce sont, justement, les joueurs, le staff technique et l’encadrement de la fédération qui ont enclenché la dynamique que le vent pousse vers les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, pays organisateurs de la Coupe du monde 2026.