Les Verts ont relevé la tête et, par là même, le défi de ramener les points de la victoire face au Mozambique chez lui. Ils l’ont fait et ont rassuré sur leur solide mental.
Ce n’était pas facile avec l’avalanche de critiques qui se sont abattues sur la sélection et le sélectionneur Djamel Belmadi, après la victoire, jeudi dernier, contre la Somalie (3-1). Le sursaut était prévisible. Le groupe a du caractère et il l’a montré comme dans d’autres circonstances.
Il est taillé pour les exploits là où il est le moins attendu. Malgré le succès méritoire et probant, l’Equipe nationale est loin d’avoir chassé tous les doutes nés après ses insipides productions lors des derniers mois. Il est évident que les Verts peinent à retrouver le niveau affiché lors du sacre en Egypte. Elle joue par à coup, s’impose sans la manière et avance sans effacer les doutes nés de ses productions en dents de scie.
Le match d’hier à Maputo a été la parfaite illustration. Après une première mi- temps poussive, chaotique, marquée par la double sortie sur blessure de Aïssa Mandi et Islam Slimani remplacés, poste pour poste par Tougai et Ammoura (un signe ?) La sélection a résisté aux assauts de l’adversaire, avant de lui porter l’estocade, en seconde période, par l’entremise de Chaibi et Zerrouki sur deux prises de balle de Ammoura, la valeur montante. Les apparitions en cours de match de Ammoura, Zerrouki et Boudaoui ont changé le visage de l’équipe.
Il ne faut pas oublier la performance du gardien Mandrea qui s’est interposé avec brio aux tirs des attaquants adverses, surtout en première mi-temps. Faut-il faire la fine bouche sur une précieuse victoire acquise en déplacement même sans la manière ? C’est un débat sans fin qui va meubler l’actualité des Verts jusqu’au prochain match.