Les 44 associations membres de la Confédération africaine de football (CAF) ont rendez-vous, le 12 mars prochain au Caire, pour la tenue de l’assemblée générale extraordinaire qui élira le président, les membres du comité exécutif et les représentants africains au sein du conseil de la FIFA.
La question de l’élection du président de la CAF pour le mandat 2025-2029 est déjà réglée (voir par ailleurs). Le Sud-Africain, Patrice Motsepe, président sortant, est candidat unique à sa propre succession. Sa réélection passera comme une lettre à la poste. Il a été adoubé à la majorité absolue par les membres de 5 zones sur les 6 que compte la CAF.
Seule la zone que compte le plus petit nombre de fédérations, à savoir l'unaf, qui n’a pas adopté une résolution dans ce sens lors de la 46e assemblée générale tenue il y a quelques mois à Addis-Abeba (Ethiopie).
Mercredi prochain au Caire, la Fédération algérienne de football (FAF) récupérera un siège au sein du Comex à travers l’élection du président et ministre des Sports, Walid Sadi. Ce dernier sera le second représentant de l’Union nord-africaine de football (UNAF), avec le Libyen Abdelhalim Chelmani. Le retour d’un Algérien au Comex de la CAF dérange certaines parties. Elles devront s’adapter.
Le 12 mars 2025, l’instance faîtière du football continental procédera à un renouvellement partiel de son instance. Les membres en fin de mandat (Comex) : le Libérien Mustapha Raji, le Nigérien Djibril Hamidou, le Camerounais Mamadou Sidou, le Djiboutien Souleimane Obri, le Seychellois Alvis Raja, le Botswanais Maklin et Knizet Ibrahim (Comores).
Pour l’élection au Comex de la FIFA, comme représentants de la CAF, ils seront 11 membres pour 5 places. La partie s’annonce difficile pour tous les prétendants.Quelques-uns resteront sur le carreau. Notamment des pointures qui ont accompli des mandats CAF- FIFA. Dans le cadre de la parité, 3 femmes se disputeront un siège. Pour certains, le réveil risque d’être dur au soir du 12 mars 2025.