La libération en 1792 de la ville d’Oran des mains des Espagnols fera l’objet d’une journée commémorative (ce dimanche 27 février) prévue par la faculté des sciences islamiques de l’université Oran 1 (le laboratoire Sources et Biographies et le laboratoire les Manuscrits de la civilisation islamique en Afrique du Nord), apprend-on auprès de M. Laabaci, responsable de la communication de cet établissement d’enseignement supérieur.
L’université de la formation continue ainsi que la direction de la jeunesse et des sports ont été associées à l’organisation de cet événement culturel. Au programme, une douzaine de conférences de 10 minutes chacune et qui seront données par des enseignants universitaires devant apporter un éclairage inédit sur l’évènement mais aussi sur sa symbolique et ses conséquences sur l’histoire de la ville en particulier et du pays en général.
C’est le cas, à titre illustratif, du rôle des zaouïas dans cette libération, des conditions économiques et sociales de la population durant l’occupation espagnole qui a duré de 1505 à 1792 avec l’intermède de la reprise de la ville par le bey Benyoucef (surnommé Bouchelaghem) de Mascara entre 1708 et 1732, ou alors d’une lecture des articles du traité de paix portant sur cette libération et signé entre l’Algérie et l’Espagne. L’accueil des invités participants à cette journée commémorative se fera au siège de la faculté citée plus haut.
La journée, en plus d’une conférence inaugurale qui sera donnée par Mohamed Dada, comporte également un programme de visite de quelques sites en rapport avec l’évènement, notamment la mosquée érigée au sommet du mont Murdjadjo et surplombant le fort Santa Cruz.