Le bras de fer engagé depuis plusieurs mois entre le P/APC et 29 membres de l’Assemblée populaire communale (voir notre édition du 05 juin 2023) a finalement abouti au gel des activités de l’instance élue décidé par le chef de l’exécutif de wilaya au cours de cette semaine.
Le chef de la daïra de Béchar a été désigné pour assurer l’intérim et expédier les affaires courantes en attendant de trouver une solution à cette crise qui secoue cette assemblée.
Pour rappel, cette affaire, qui perdure, bloque la gestion des affaires publiques avec ses répercussions négatives sur les administrés. Lors de la dernière session de l’APC, plusieurs dossiers à l’ordre du jour pour la plupart relatifs, nous dit-on, à la passation des marchés publics, ont été repoussés au cours de cette session suite au refus de 22 membres sur les 36 de collaborer avec le P/APC, dossiers qui n’auraient pas fait, affirment toujours les élus protestataires, l’objet d’un examen au préalable de la part des commissions techniques et financières. En plus, les élus contestataires égrènent plusieurs griefs à l’encontre du maire qui lui reprochent «d’agir seul, ne consultant personne en prenant des décisions sans associer les membres de l’assemblée», indiquent-ils.
On croit savoir que le wali de Béchar a pris cette décision extrême du gel des activités de l’APC après qu’il eut constaté que les tentatives de réconciliation menées entre antagonistes élus avaient échoué, entraînant la paralysie de l’institution élue, «je ne pouvais pas attendre plusieurs mois encore pour prendre cette décision», avait-il déclaré. En tout état de cause, l’affaire continue de défrayer la chronique locale, alimentant son lot de rumeurs sur la gestion de l’instance élue.