Si un responsable de l’AADL logeait au 9e étage, l’ascenseur serait réparé dans les 24 heures», estiment des résidents de la cité El Moussalaha (Bab Ezzouar), à bout de patience.
En effet, les résidents, en particulier ceux du bâtiment N° 4 ne savent plus à qui s’adresser pour la remise en marche de leur ascenseur, en panne depuis des mois dès lors que de lourdes cotisations financières furent exigées pour des réparations antérieures, mais éphémères.
Aujourd’hui, ce ne sont que des promesses vaines de la part des gestionnaires du site. Récemment, l’on a informé les résidents que des lots de pièces de rechange sont disponibles depuis un mois au niveau de la direction, mais toujours non dispatchés aux différents sites.
Pour quelles raisons ? Nul ne sait. A la direction de Gest-Immo, des habitants affluent au quotidien pour signaler de multiples désagréments de ce genre, sauf qu’aucune réponse ni considération ne leur sont données.
En attendant, des personnes, handicapées, âgées ou malades, souffrent le martyre pour atteindre leurs logements, alors que d’autres sont carrément cloitrés chez eux. L’AADL doit réagir vite, réclame-t-on haut et fort. Certains résidents songent déjà à ne plus s’acquitter des charges mensuelles.