Depuis le 20 juillet dernier, la cinémathèque d’Oran, en collaboration avec le Centre algérien de la cinématographie, projette quotidiennement Zaiir el dalam, un moyen-métrage de plus de 40 minutes dont la traduction latérale serait «Rugissement dans les ténèbres».
Projeté quotidiennement à la séance de 17h, et ce jusqu’au 27 juillet prochain, ce moyen-métrage est une œuvre d’Ahmed Riad, sur un scénario écrit par Hamza Mouhamed Foudil et dont le premier rôle revient au comédien Mohamed Frimehdi.
Le film raconte l’histoire de Moussa, un homme ayant perdu un œil lors des combats qui faisaient rage lors de la Seconde Guerre mondiale pour combattre le nazisme et qui, quelques années plus tard, malgré son handicap, a décidé de s’élever cette fois-ci contre le colonialisme français jusqu’à l’obtention de l’indépendance algérienne, alors que son frère a pris un chemin carrément aux antipodes du sien.
Ce film, réalisé à l’occasion du soixantenaire de l’indépendance algérienne, connaît en cet été une sortie nationale, notamment à travers les salles de répertoires cinématographiques d’Alger, Constantine, Béjaïa et Oran. Notons aussi que les cinéphiles ont eu ces derniers mois l’occasion de voir (ou revoir) plusieurs films algériens qui, pour certains, bien qu’ayant été réalisés il y a quelques années de cela, ont tout simplement été oubliés dans les tiroirs, n’ayant bénéficié que d’une ou de deux projections au gré des festivals programmés alors.
On compte notamment Abou Leila de Amin Sidi Boumediène (2019), Le Puits de Lotfi Bouchoucha (2016), Saliha de Mohamed Sahraoui (2019), Mémoires de scènes de Abdelrahim El Aloui (2015) et enfin Argu de Amar Belkacemi (2021). La dernière reine de Adila Bendimred et Damien Ounouri est, quant à lui, projeté au niveau de Cinégold, ce multiplexe du Centre commercial Senia Center, qui a le mérite de ramener les derniers films du box-office européen et américain.