L’APC de Chlef a célébré mardi dernier la journée nationale de la commune en organisant une série d’activités pour la circonstance (expositions sur l’historique de la région, les missions dévolues à la municipalité et des maires qui se sont succédé à la tête de cette APC depuis l’indépendance, en plus d’un semi-marathon de travailleurs des collectivités locales).
C’était aussi l’occasion pour le bureau communal d’hygiène, de prévention et de santé publique de présenter un bilan sur ses nombreuses interventions durant l’exercice 2021.
Un bilan qui a fait ressortir le rôle important que joue ce service à caractère stratégique en matière de contrôle permanent des eaux, des produits alimentaires périssables, des sources de pollution ainsi que dans la lutte contre les maladies à transmission hydrique et celles transmises par les animaux.
Il a également été mis en relief les efforts gigantesques déployés par le BCH dans la lutte contre la pandémie de la Covid-19 depuis son apparition.
A ce propos, des équipements spécifiques ont été acquis et mis en service pour la désinfection de lieux publics et de services administratifs à travers la commune de Chlef.
Néanmoins, l’étendue de l’action et la charge de travail importante du bureau communal d’hygiène nécessitent des moyens, humains et matériels, supplémentaires ainsi qu’une plus grande coordination de la part des directions de la santé, du commerce et de l’environnement.
En effet, l’effectif du bureau communal d’hygiène de Chlef, composé de huit éléments entre vétérinaires, inspecteurs principaux, inspecteurs et contrôleurs, intervient, nous dit-on, régulièrement sur le terrain, en collaboration avec les services d’autres secteurs concernés.
«Nous effectuons constamment des prélèvements d’eau des citernes et des ouvrages publics de stockage du précieux liquide. A ce propos, nous avons mis en place un dispositif rigoureux pour le contrôle de la distribution de l’eau par camion-citerne, qui est soumise à une autorisation de notre bureau. De même, nous contrôlons quotidiennement les commerces de viandes rouges, de volailles, de produits périssables et les commerces de restauration rapide, entre autres», a expliqué le responsable du bureau communal d’hygiène et de santé publique qui insiste sur le rôle crucial de ce dernier.
Par ailleurs, des inspectrices et des contrôleurs du BCH déplorent la prolifération de moustiques dans les caves d’immeubles, de chiens errants et de dépôts sauvages de déchets médicaux dans la nature, en dépit de l’existence d’incinérateurs dans la région.