Le projet de rénovation de la ville de Chlef bat son plein et se traduit notamment par la réhabilitation des ouvrages routiers, l’élagage des arbres, la remise en l’état d’un certain nombre d’espaces verts et de jets d’eau publics etc., et cela afin de redonner à la ville un nouveau visage.
Le projet de rénovation et de réhabilitation de la ville de Chlef, lancé par la wilaya il y a une année et que supervise le chef de l’exécutif de la wilaya, se poursuit.
C’est l’une des priorités du nouveau gestionnaire de la commune, installé le 16 janvier dernier, pour gérer cette collectivité dont la nouvelle assemblée communale est «gelée» pour le moment, suite à un conflit entre ses élus.
Les habitants doivent contribuer à la réussite de cet ambitieux programme, affirme-t-on, notamment par la propreté et la préservation de l’environnement.
L’opération de rénovation des principaux ouvrages routiers, d’élagage des arbres, de remise en état d’un certain nombre d’espaces verts et de jets d’eau publics, ne s’est pas arrêtée et se poursuit toujours, nous a appris un responsable concerné, ajoutant que le projet en question vise à redonner au chef-lieu de wilaya un nouveau visage.
C’est ce qu’attend justement la population locale qui espère que cette intervention va remédier aux dégradations continues de l’image de la ville-carrefour du Cheliff.
«Nous voulons une ville propre et plus attrayante et plus attractive, de même que le ravalement des façades des commerces et habitations au siège de la commune, qui n’ont pas reçu le moindre coup de peinture depuis le séisme d’octobre 1980 ! Il en est de même de la dégradation de l’urbanisme et de l’environnement, qui s’est accentuée par la prolifération de l’habitat précaire et de l’absence de reboisement le long de certaines avenues et de zones boisées pouvant accueillir les familles, surtout les week-ends et durant les chaudes soirées d’été», ont réclamé des citadins qui exigent aussi l’organisation du transport urbain et la réglementation du stationnement dans les rues de la ville, où le stationnement réservé est devenu malheureusement une pratique répandue depuis quelques années.
C’est un vaste chantier, conséquence des retards cumulés sur plusieurs années, mais qui est quand même lancé par les autorités de la wilaya, connaissant le rôle et les fonctions stratégiques du chef-lieu de wilaya, située à mi-chemin entre Alger et Oran et à moins de 50 km du littoral de la région et 30 km de la limite avec la wilaya voisine de Tissemsilt.
L’entrée sud de Chlef par la bretelle de l’autoroute Est-Ouest et la RN 19, a déjà été réaménagée avec une voie à double-sens alors que la place Hassiba Ben Bouali (native de Chlef), a été érigée en esplanade et carrefour giratoire ayant rendu la circulation plus fluide à cet endroit névralgique reliant le centre-ville à sa périphérie sud.
D’autres travaux sont en cours afin de remettre en service des jets d’eau à l’arrêt et d’entretenir en permanence le gazon et les arbustes des carrefours des grands axes routiers.
Il faut signaler que cette dernière intervention est désormais exécutée par l’entreprise publique Tetach de Chlef. Le projet de réhabilitation sera également étendu aux deux espaces verts du centre-ville, en l’occurrence le jardin public et l’esplanade de la Solidarité.
Et cela en attendant l’ouverture à l’investissement du parc de loisirs de Hai Nasr à la périphérie sud de la ville de Chlef.