La protection des oueds traversant la ville de Chlef par des moyens appropriés constitue une priorité dans le cadre des mesures de prévention des risques d’inondations, suite aux précipitations importantes. Dans ce cadre, le nouveau wali de Chlef, Brahim Ghmired, a inspecté dimanche un certain nombre de points de l’oued Cheliff et l’oued Tsighaout qui traversent la ville de Chlef.
D’après le site officiel de la wilaya, le chef de l’exécutif a, dans le sillage d’une réunion tenue dans la matinée sur le plan de prévention contre les inondations, effectué une sortie sur le terrain pour s’enquérir de la situation de ces oueds qui constituent vraiment, selon la même source, un danger réel pour les riverains et les ouvrages routiers en cas de fortes précipitations.
Déjà, dans la soirée du 14 septembre dernier, l’oued Tsighaout qui prend sa source aux pieds du mont de l’Ouarsenis en traversant la commune de Sendjas et toute la partie ouest de Chlef, est sorti de son lit, inondant des habitations voisines et des accès sans causer des dégâts matériels.
Sur place, et après avoir pris connaissance de l’état des lieux, le nouveau wali de Chlef a donné des instructions aux responsables locaux concernés pour la prise en charge rapide des points noirs sur les deux oueds en question et ce, en exécution du plan national de prévention et d’intervention contre les inondations lors des précipitations. Il faut signaler que l’oued Tisghaout a fait l’objet, ces derniers jours, d’une vaste opération de curage ayant mobilisé les moyens humains et matériels d’organismes publics et des collectivités locales.
Pour rappel, ce cours d’eau a bénéficié en 2006 d’une opération de réaménagement et de protection contre les crues pour laquelle une importante enveloppe financière avait été allouée par le ministère concerné. Cependant, ce projet n’a pas donné les résultats escomptés comme on peut le constater en aval, à l’embouchure de l’oued Tsighaout qui se jette dans l’oued Cheliff.
L’ovoïde construit à cet endroit est presque enterré et sur lequel on n’a pas hésité à ériger même une voie de passage pour les véhicules et les piétions, sans compter les dépôts de terre, de gravats et de déchets divers.
En revanche, pour ce qui est de l’oued Cheliff, qui longe la partie nord de la ville de Chlef, le dossier d’inscription d’un projet d’aménagement et de protection contre les inondations à cet endroit demeure en suspens.