La gare ferroviaire de Chlef, l’une des premières et anciennes gares de chemin de fer construites en Algérie, va faire peau neuve pour refléter la place importante qu’elle occupe dans le transport ferroviaire entre Alger et Oran.
Elle n’en demeure pas moins une station à l’architecturale qui lui sied bien, mais il s’agit d’une ancienne construction qui a besoin d’être rénovée et modernisée pour s’adapter au temps présent et à la fréquentation croissante des transports ferroviaires par les passagers.
Cette opération tant réclamée se concrétise enfin, grâce au projet d’envergure de réhabilitation et de modernisation de 75 gares ferroviaires au niveau national, lancé par l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif). Ce programme est réparti en trois phases touchant les gares centrales du réseau des chemins de fer au centre, à l’est et à l’ouest du pays, selon l’Anesrif.
Son directeur chargé de l’information a précisé que «l’appel d’offres pour les études relatives à la première phase du programme de réhabilitation et de modernisation, qui concerne 19 gares, a abouti à l’attribution du marché à un consortium de bureaux d’études algériens composé de trois entreprises, dont la Société d’études techniques et de l’ingénierie du rail (Setirail), une filiale du Groupe public de construction ferroviaire (GCF)».
Le même responsable a ajouté que les gares concernées par cette première phase sont celles d’Hussein Dey, Baba Ali, Birtouta, Blida, Boumedfaâ, El Attaf, Chlef, Ghardaïa, Bouira, El Asnam, El Adjiba, El Kseur, Mansourah, IImaten, El Achir, El Anasser, El Gourzi et Oued Hmimim.
Concernant les deux autres lots, il a indiqué que la procédure de relance des appels d’offres a été effectuée pour désigner les entreprises chargées des études de réhabilitation. Ces lots englobent 43 gares ferroviaires dans l’est du pays et 13 dans les wilayas de l’Ouest.