Docteur Mohamed Hadjame, exerçant à son cabinet au centre-ville de Chlef, est devenu le médecin emblématique de la solidarité au profit des démunis.
En effet, pour le troisième Ramadhan consécutif, il organise chaque soir, devant son cabinet, des Iftars collectifs en faveur des nécessiteux, des passagers et des personnes sans domicile fixe.
Et cela, précise-t-il, avec «l’apport de mes amis et de soutiens locaux qui m’aident à poursuivre nos actions de solidarité pendant le mois sacré de Ramadhan» Il s’agit d’une œuvre de bienfaisance qui met du baume au cœur à plein de monde qui se regroupe, chaque soir à l’heure du F’tour, dans une ambiance conviviale.
L’équipe en charge de préparer et servir les repas chaud est déjà à pied d’œuvre depuis des heures pour assurer l’iftar collectif à quelque 140 personnes quotidiennement.
L’initiateur Docteur Hadjame est au cœur de cette action de bienfaisance, puisqu’il consacre beaucoup de son temps et d’énergie à cette opération avec dévouement et abnégation.
Nous l’avons rencontré mardi avant la rupture du jeûne en train justement de superviser les préparatifs de l’iftar. Des femmes et des hommes et même des jeunes sont déjà sur place, attendant l’heure du F’tour, assis à tables devant son cabinet médical. Nous profitons de ces moments pour recueillir ses impressions sur cette noble et agissante action de solidarité.
Docteur Mohamed Hadjame ne cache pas satisfaction quant au bon déroulement et à l’impact positif de cette opération auprès des personnes concernées.
«Son action, dit-il, à pour but de sensibiliser les gens et les populations d’une manière générale sur la nécessité d’adopter ces gestes humanitaire en permanence envers les démunis et les citoyens dans le besoin.
Et d’exprimer «sa reconnaissance aux autorités locales, à leur tête le wali de Chlef, pour leur soutien», sans oublier «les opérateurs locaux qui ont apporté leur contribution à cette action et qui se reconnaitront, à l’image de Abdelkader Rahmoune, Nacerdine Saadadou et Amari Heus», Il n’oublie pas non plus les «bénévoles qui participent, dans l’ombre, à cette œuvre de solidarité».
En fait, le médecin bienfaiteur, Mohamed Hadjame, est connu aussi pour être un praticien de proximité qui est souvent disponible dans son cabinet jusqu’à tard dans la nuit.