Que ce soit au chef-lieu ou dans les grands centres urbains à travers la wilaya, le manque de services et d’équipements publics de proximité se fait cruellement sentir, notamment dans les secteurs des loisirs, du commerce, des sports et de la culture.
Le problème se pose avec acuité dans les cités périphériques, anciennes et nouvelles, érigées autour des villes, comme c’est le cas au chef-lieu de wilaya.
Il en est ainsi des cités construites après le séisme de 1980 au sud de la ville de Chlef ainsi que celles érigées après 2008 dans le sillage de l’extension urbaine de cette commune, qui compte plus de 400 000 habitants.
Les unes et les autres ont donc un point commun : elles accusent toutes un déficit criant en infrastructures commerciales, de loisirs, de jeux pour enfants, d’espaces verts et d’activités culturelles.
Il faut se rappeler que des terrains avaient été dégagés après octobre 1980, pour la réalisation d’une multitude d’espaces verts à raison d’un ou plusieurs dans les zones d’habitation, en plus des équipements publics.
Malheureusement, les constructions tous azimuts, privées et autres, lancées après les années 1990, allaient prendre le dessus sur un besoin essentiel de la population locale, de surcroît privées de ce type d’équipements collectifs.
Des terrains de sport ont pu être toutefois construits dernièrement mais le manque dans les domaines en question persiste, aggravé, dit-on, par l’indisponibilité foncière.
Or, des nouvelles cités érigées à la périphérie de Chlef, comme El Hassania et El Bradai, disposent de vastes espaces qui pourraient combler le vide enregistré à ce propos et améliorer, par là-même, les conditions de vie des citoyens.