Cherchell : Journée d’étude sur l’entrepreneuriat dans le secteur de la pêche

27/11/2024 mis à jour: 08:59
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Le secteur de la pêche, un créneau prometteur pour les jeunes investisseurs

Une convention a été signée  lundi par la filiale du CNRDPA de Bou Ismaïl et l’EFTPA de Cherchell, à l’issue de la journée d’étude sur l’entrepreneuriat dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture. 

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat. Le secteur des ressources halieutiques, à travers sa direction de la pêche de la wilaya de Tipasa, a organisé une rencontre de sensibilisation et d’information sur les opportunités de création de micro-entreprises qu’offre le secteur de la pêche aux jeunes qui activent dans le secteur au niveau de la wilaya côtière, d’une part, et, d’autre part,  sur la création de micro-entreprises dans le domaine de l’aquaculture. Une journée enrichissante à plus d’un titre, car tous les acteurs impliqués dans les démarches inhérentes à l’accompagnement et le soutien des jeunes étaient présents, pour expliquer à l’assistance les facilitations accordées par l’Etat aux futurs promoteurs, afin de concrétiser leurs projets. 


Tous les conférenciers avaient insisté sur le respect des étapes pour aboutir à la réalisation de leurs projets. Il faut éviter la précipitation et l’idée de s’enrichir le plus vite possible. «Constituer le dossier, s’informer, gagner du temps, il faut être armé de patience, dépenser utilement l’argent selon les orientations et les règles établies dans les démarches, maîtriser les techniques de travail et se former sur les nouveaux équipements», tels sont les conseils des conférenciers qui se sont relayés face à la nombreuse assistance qui écoutait religieusement les orateurs.

 Le directeur de la pêche de la wilaya de Tipasa déclare : «Cette nouvelle rencontre avec les jeunes était plus riche que les précédentes, car la présence des agences qui accompagnent les élèves aura permis de poser leurs questions et s’informer sur les démarches à suivre jusqu’à la concrétisation de leurs projets. Le stagiaire a désormais le choix. Dans notre secteur, nous proposons 53 opportunités qui se répartissent sur 6 chapitres. Notre wilaya compte 9000 marins inscrits, des pères de familles, leurs enfants peuvent avoir des idées pour créer des emplois et de la richesse dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture.» Almani Naïma, sous-directrice des études et des stages à l’EFTPA, explique : «Je suis intervenue pour inciter les jeunes à se concentrer sur le développement de l’entrepreneuriat afin de créer leur propre micro-entreprise et ne plus attendre un emploi à la fin de leurs études.

 Ils ont la possibilité à présent d’investir dans la pêche et l’aquaculture. Les idées classiques, c’est terminé. L’aquaculture continentale, l’élevage de poissons d’eau douce, l’élevage de poissons d’ornement, l’aquaponie, l’élevage du poisson à travers la pisciculture, création des espaces bleus. Je viens de vous citer quelques exemples, le ramendage, les bureaux d’études, les bassins d’élevage de poissons, c’est la raison pour laquelle nous avons invité autant de monde pour mieux informer et sensibiliser nos jeunes, les représentants de Nesda, Angem  et AAPI sont présents à cette journée.»


Le 1er responsable de la filiale du CNRDPA de Bou Ismaïl, après la signature de la convention, précise : «Etant le directeur de la SPA/EPE/CRNPDA-Cie, je suis venu pour informer les jeunes stagiaires sur les missions de notre filiale, nous faisons les études technico-économiques sur les projets de la pêche et de l’aquaculture, sur le suivi, l’accompagnement et la formation à la carte des jeunes promoteurs. Nous avons un incubateur pour ceux qui désirent se lancer dans l’investissement dans la pêche ou l’aquaculture. Il y a des facilités aujourd’hui, un jeune peut investir dans l’aquaculture.

 Il suffit d’acheter deux bassins,  les installer dans un hangar, et va réussir à produire des alevins, des géniteurs et même faire l’élevage du poisson de consommation, c’est pas cher encore.» Fethi Chenaoui, fondateur et gérant d’un incubateur labellisé, abonde dans le même sens en déclarant : «Il faut motiver les jeunes pour créer leurs propres micro-entreprises. 

C’est vrai que c’est un travail de fond qu’il faut entreprendre avant d’atteindre les résultats satisfaisants. Les jeunes stagiaires étaient attentifs, et l’Etat leur ouvre les portes pour concrétiser leurs idées en investissant dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture, tout en créant des ressources et de la richesse.» 
 

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