La section de recherche de la Gendarmerie nationale de Chéraga, avec le concours des éléments du détachement d’intervention de la Gendarmerie nationale de Mahelma (Alger), «a réussi à mettre fin à l’activité de cette bande et a arrêté ses éléments dangereux en flagrant délit».
La section de recherche de la Gendarmerie nationale de Chéraga (Alger), avec le concours des éléments du détachement d’intervention de la Gendarmerie nationale de Mahelma (Alger), a réussi à mettre fin aux activités criminelles d’une dangereuse bande de quartier qui semait la terreur au sein de la population d’un quartier à l’ouest d’Alger, en utilisant des armes blanches et des chiens dressés, et s’adonnant au trafic de drogue, a indiqué, hier, un communiqué des mêmes services.
Cette opération intervient suite «à des informations sûres faisant état d’une dangereuse bande de quartier dont l’activité s’est multipliée récemment et qui semait la terreur au sein de la population d’un quartier à l’ouest d’Alger, en utilisant des armes blanches et des chiens dressés, ce qui a créé un climat d’insécurité avec mise en danger de la vie d’autrui, en sus du trafic de drogue et de psychotropes à proximité des établissements scolaires au vu et au su de tous», a indiqué la même source, citée par l’APS.
La section de recherche de la Gendarmerie nationale de Chéraga, avec le concours des éléments du détachement d’intervention de la Gendarmerie nationale de Mahelma (Alger), «a réussi à mettre fin à l’activité de cette bande et a arrêté ses éléments dangereux en flagrant délit, 8 individus âgés entre 22 et 34 ans, récidivistes pour la plupart, après parachèvement des procédures légales et en permanente coordination avec le procureur de la République territorialement compétent».
L’opération s’est soldée par «la saisie d’une quantité de drogue dure, de psychotropes, d’armes blanches, de chiens dressés, de téléphones portables et d’une importante somme d’argent. Les éléments de la bande seront traduits devant le procureur de la République dès la fin des investigations pour crime de détention, d’exposition et de vente illicite de drogue et de psychotropes, dans le cadre d’une bande criminelle organisée, délit de constitution d’une bande de quartier, en vue de commettre un ou des actes créant un climat d’insécurité au sein des quartiers pour les contrôler par l’agression physique et psychique sur autrui et mettre leur liberté, leur sécurité et leur vie en danger», conclut le communiqué.
Un réseau de passeurs hors d’état de nuire
La brigade territoriale de la Gendarmerie nationale (GN) de Réghaïa (Alger) a démantelé un réseau spécialisé dans l’organisation de traversées clandestines par mer, en procédant à l’arrestation de 24 individus, dont 11 ressortissants africains, a indiqué, hier, un communiqué des mêmes services. «Dans le cadre de la lutte contre la migration clandestine par mer, la brigade territoriale de la GN de Reghaïa a démantelé un réseau spécialisé dans l’organisation de traversées clandestines par mer, en procédant à l’arrestation de 24 individus, dont 11 de différentes nationalités africaines, parmi lesquelles se trouvaient 4 mineurs, et la saisie d’un bateau de plaisance, d’un moteur et de téléphones mobiles», a précisé la même source.
«Les garde-côtes algériens ont intercepté vers 03h00 une embarcation à 4 km au nord-est de la plage de Réghaïa, avec à bord des migrants clandestins qui ont été secourus et remis à la brigade territoriale de la GN de Réghaïa», selon le communiqué. L’enquête menée par les éléments de la même brigade a permis «l’identification des organisateurs de la traversée vers l’Espagne, à savoir deux (2) passeurs qui encaissaient jusqu’à 40 millions de centimes par personne», a détaillé la même source. Les passeurs seront déférés aux juridictions compétentes, après l’achèvement de l’enquête, a conclu le communiqué. (APS)