Après un blocage qui a duré plusieurs mois, le P/APC de Chelghoum Laïd a enfin déposé sa démission aux services de la wilaya dimanche 16 juillet, selon l’annonce faite à la presse par le wali de Mila, Mostefa Koraiche, en marge du Forum sur la société civile.
Cette décision qualifiée de sage intervient après un bras de fer qui dure depuis le début de l’année entre le maire et 15 élus, sur les 23 membres que compte l’assemblée, ayant signifié clairement leur refus de travailler avec lui, allant jusqu’à boycotter les sessions ordinaires de l’APC pour lesquelles ils étaient convoqués.
Une situation qui a influé énormément sur le lancement de plusieurs projets de développement dans cette commune qui demeure l’une des plus importantes dans la wilaya après le chef-lieu, malgré toutes les potentialités existantes.
Un blocage qui a aussi placé en otage des habitants qui ne trouvaient aucune justification à cet entêtement qui se faisait aux dépens de l’amélioration de leur cadre de vie et de la concrétisation de leurs nombreuses revendications.
Chose qui avait poussé le wali à désigner le chef de daira de Chelghoum Laid pour gérer les affaires courantes de la commune, alors que l’inspecteur général de la wilaya s’est contenté de traiter les dossiers litigieux.
A rappeler que les cas de blocages dans la wilaya de Mila ne se sont pas limités à Chelghoum. D’autres communes ont connu la même situation à l’exemple du chef-lieu, Bouhatem, Mechira et Tessala Lemtai. L’absence d’entente entre le maire et les élus en est la principale cause.