Le premier responsable de la wilaya a donné, ces derniers jours, des instructions fermes aux promoteurs, pour rattraper le retard et respecter strictement les délais impartis pour que la livraison des programmes soit faite selon le calendrier établi.
Le wali de Mostaganem, Aïssa Boulahyia, a inspecté, ces derniers jours, la réalisation des 1050 logements LPA dans la wilaya. Malheureusement, le commis de l’Etat a été amèrement déçu, à cause des retards flagrants accusés dans la réalisation des chantiers des 550 logements LPA, sis au site de bas Mazagran (route d’Oran).
Non satisfait, le commis de l’Etat a levé le ton, exhortant les responsables concernés à prendre les mesures nécessaires qui s’imposent à l’égard des entreprises défaillantes. Il a décidé de prendre le taureau par les cornes. Sans hésiter, il a ordonné la résiliation des contrats de quatre entrepreneurs immobiliers pour ne pas hypothéquer la réception des centaines de logements. Ces retardataires n’ont pas respecté les clauses contractuelles, malgré les facilités administratives.
Pourtant, ils ont été avertis au préalable pour accélérer le rythme de travail, a-t-on appris. Ces projets seront confiés, après les procédures d’usage, à l’OPGI et à l’antenne AADL. Le wali, accompagné d’une forte délégation, a poursuivi sa tournée-marathon pour se rendre au lot des 400 logements LPA à Hachem, et aux 100 logements LPA à Kharouba.
Au niveau du site des 150 logements de même formule, implanté dans la zone de Belfoudar, on apprend que les travaux tirent à leur fin. Cependant, un autre constat n’a pas laissé indifférent le wali Aïssa Boulahyia : il s’agit de celui des travaux de VRD (voirie réseaux divers) qui sont toujours à la traîne.
A cet effet, le premier responsable de la wilaya a donné des instructions fermes aux promoteurs, pour rattraper le retard et respecter strictement les délais impartis pour que la livraison des programmes soit faite selon le calendrier établi. De leur côté, de nombreux promoteurs se sont indignés du retard de paiement des tranches accusé par les souscripteurs.
Le wali a alors fait savoir que tout retardataire perdra la priorité et sera remplacé par un autre souscripteur inscrit au programme AADL, s’il ne régularise pas sa situation dans les délais.