Décrié par des voisins et ayant fait l’objet de réserves depuis des mois, le chantier de réalisation de logements promotionnels (projet lancé par une entreprise publique), au centre de la commune d’Oued Sly, à l’ouest de Chlef, a reçu, mardi 26 septembre 2023, la visite d’une commission de wilaya composée de tous les services concernés, à sa tête le chef de la daïra de Boukadir et le président de l’APC d’Oued Sly.
Rencontré hier au siège de l’APC, le maire d’Oued Sly, Mohamed Serrai, nous a fait savoir que ladite commission a sommé, une nouvelle fois, le représentant de l’entreprise en charge de ce projet immobilier (sans permis de construire) d’arrêter le chantier en question jusqu’à la levée des réserves et la mise en conformité des travaux en question.
Ces derniers ont fait l’objet, selon le P/APC, de trois réserves importantes (dont la troisième au cours de la visite de la commission) se rapportant aux règles d’urbanisme et de construction, à l’accès à un établissement scolaire et à l’accès d’urgence exigé par les services de la Protection civile, en plus des nuisances causées aux voisins.
Et de préciser que l’entreprise en question est tenue de trouver des solutions urgentes aux réserves soulevées par le guichet unique de l’APC d’Oued Sly, les directions des secteurs concernées et le voisinage qui se plaint de nuisances continues dues aux mouvements incessants de la grue et des bruits occasionnés par les travaux au sein du bloc de logements promotionnels mitoyens d’habitations locales.
L’un des voisins plaignants, H.B., père de famille, ne cesse de dénoncer «les nuisances et bruits engendrés par ce chantier dont les travaux se poursuivent toujours, malgré les réserves soulevées par les services habilités», selon ses dires.
«Cela rend notre existence invivable et bafoue notre intimité familiale, car les travaux des étages déjà construits du bâtiment de promotion immobilière, lancé par une entreprise publique, donnent directement sur notre cour et celle de nos proches et d’autres voisins. Ajoutez à cela le danger qui plane sur nos têtes du fait des mouvements incessants de la grue dudit chantier», dénonce-t-il encore.