Fraîchement sacré champion d’Afrique, le frestyler algérien Ali Yahia devrait représenter le continent au prestigieux Championnat du monde de football freestyle qui se tiendra le 25 novembre à Nairobi (Kenya), est-il annoncé dans un communiqué transmis à notre rédaction par un groupe de presse panafricain.
Le jeune athlète s’est adjugé le grand prix, suivi de Ramy Boujlil (Maroc) et Mohamed Gamal (Egypte), lors du Freestyle Connect Africa 2023, organisé le 14 novembre au Caire (Egypte), à l’initiative de Feet ‘N’ Tricks International Limited, principal promoteur du football freestyle en Afrique.
Cette compétition, qui a réuni 14 athlètes d’élite issus de tout le continent, jugés par trois légendes internationales du freestyle, Joel Asare (ancien champion ghanéen), Ashley Mkhize (ancien champion sud-africain) et Yousef Ayman Yorok (ancien champion égyptien),y est-il précisé, s’inscrivait dans le cadre de la Foire commerciale intra-africaine (IATF2023), organisée par Afreximbank, en collaboration avec l’Union africaine et l’AFCFTA, du 9 au 15 novembre, au Caire, sur le thème «Un peuple uni dans la culture, créant pour le monde».
A ce grand événement, mettant en lumière le potentiel africain dans ce sport dynamique et qui a été «une véritable fête culturelle et un témoignage du riche patrimoine et de l’esprit inébranlable de l’Afrique et une démonstration époustouflante d’habileté et d’athlétisme», y ont pris part Iya Traoré, le Freestyler guinéen et parisien détenteur du record du monde Guinness et Raquel Benetti, virtuose brésilienne du Freestyle, également détentrice du record du monde Guinness. Le roster a également inclu des noms renommés, tels que Yousef Hosam, champion égyptien, Red Bull Street Style 2023 ; Larry Etuduvwun, champion nigérian Panna 2019 ; Mustafa Disha, ancien champion égyptien ; Edward Murimi (Kenya) ; Mohamed Khaled «Peso», freestyler de premier plan et influenceur TikTok en Egypte ; Abdullah Emad, champion du Soudan ; Titi Cone, double champion d’Afrique et triple champion de Côte d’Ivoire ; Ala Balti (Tunisie) ; Ayoub Haouas, double champion de Tunisie ; Sipho, champion d’Afrique du Sud 2022 et Cecil Chiila (Zambie).
Toutes ces «compétences exceptionnelles et la passion sincère démontrées aujourd’hui sont vraiment inégalées. Transcendant les domaines du simple athlétisme, ces freestylers sont des artistes et des créateurs à part entière, qui communiquent par le biais d’un langage universel mêlant créativité et éthique sportive», se réjouit Valentine Ozigbo, président de Feet ‘N’ Tricks.
«Cet événement n’est pas une simple compétition, c’est une célébration de l’unité et du talent africains. Nous sommes fiers de collaborer avec Afreximbank et la WFFA, pour, ensemble, réunir le meilleur du football freestyle africain», s’enthousiasme encore le PDG international, maintes fois récompensé.
Reconnaissant le rôle crucial de l’Afrique en tant qu’épicentre de la croissance florissante du football freestyle, le représentant de la World Freestyle Football Association (WFFA), cet organe directeur mondial du football freestyle offrant aux athlètes «une plateforme leur permettant de montrer leurs compétences au niveau international», se dit fier de la tenue du championnat du monde de football freestyle à Nairobi et de la participation de l’Algérie en tant que représentante de l’Afrique. «Notre soutien au Freestyle Connect Africa s’inscrit dans notre objectif de promotion de l’unité panafricaine.
Le sport et la culture sont des outils puissants pour rassembler les gens et nous sommes fiers de participer à cet incroyable événement. Nous sommes très heureux de nous associer à Feet’ N’ Tricks pour apporter ce merveilleux sport à l’IATF2023», se félicite, pour sa part, la représentante d’Afreximbank.
Cette Banque africaine, dédiée à l’import-export était une institution financière multilatérale Panafricaine, créée en 1993 par des gouvernements africains, des investisseurs privés et institutionnels africains et des investisseurs non Africains, dont la mission première est la promotion et le développement du commerce intra- et extra-africain.