En dépit des hypocrisies ambiantes qui peuplent nos réseaux sociaux, les Skikdies ont réussi, l’espace d’une fête, à se défaire du poids d’une société engluée dans ses tabous en prenant part à des concours de beauté.
Oui, des concours, car les belles jeunes filles intéressées avaient le choix de postuler pour pas moins de trois concours organisés, presqu’à l’improviste, par des établissements hôteliers et autres salles des fêtes.
La vague de dénonciation lancée par certains barons de la morale sur les réseaux sociaux n’a pas pour autant réussi à dissuader ni les concurrentes, encore moins les spectatrices, venues en nombre encourager les demoiselles et ouïr quelques notes de musique.
Le seul hic dans l’histoire, c’est que la ville de Skikda s’est retrouvée avec trois Miss, un dilemme qui ne réduit cependant en rien leur statut. En plus de ces trois concours de beauté, la ville de Skikda a vécu l’une des plus féminines fêtes des femmes.
Loin des célébrations officielles toujours soporifiques et loin des éternelles expositions des mets culinaires et autres remises des diplômes sans fraîcheur, les femmes skikdies ont préféré fêter leur journée en s’appropriant, en groupes, tous les restaurants, tous les salons de thé et toutes les artères commerçantes de la ville où il n’y avait pas homme qui vive.